Quels sont les avantages du Immersive Learning en formation ?

L’immersive learning présente plusieurs avantages en formation : Apprendre en faisant, simuler des situations, s’exercer en toute sécurité, ou encore rendre les formations plus attrayantes. Cette méthode de formation moderne place l’apprenant au centre de l’expérience pour assurer une montée en compétences rapide et efficace. Découvrez comment fonctionne cette technologie à travers plusieurs cas d’applications métiers.

L’Immersive Learning : C’est quoi ?

L’immersive learning désigne une méthode d’apprentissage par l’immersion. L’objectif est d’apporter des indications visuelles à l’utilisateur dans un environnement réel ou virtuel, pour le guider dans sa formation. Véritable outil pédagogique, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à articuler leurs formations métiers autour de ces nouvelles technologies proposant des expériences mémorables. Par exemple, apprendre les bons comportements ou les gestes techniques d’un métier en particulier. Pour cela, l’expérience peut demander à l’apprenant de réaliser différentes actions ou différents choix. Ces interactions directes permettent de se sentir confronté à ces situations pour mieux retenir les informations. Une prouesse rendue possible grâce aux technologies immersives.

Les technologies les plus utilisées sont la Réalité Virtuelle (VR) et la Réalité Augmentée (AR). La réalité virtuelle immerge totalement son utilisateur dans une simulation à 360° pour créer des scénarios divers. La réalité augmentée vient superposer des informations à l’environnement réel pour servir de guide visuel dans diverses manipulations. Ces deux technologies sont utilisées à des fins différentes, en permettant des mises en situation complémentaires. La Réalité Augmentée est plutôt utilisée en opération sur le terrain, alors que la Réalité Virtuelle peut s’utiliser en salle ou chez soi.

L’immersion permet l’acquisition de compétences variées. Plonger un utilisateur dans une situation virtuelle permet d’améliorer son comportement face à cette même situation dans la réalité. Par exemple, s’entraîner à des situations complexes ou d’urgence pour agir plus rapidement lorsqu’elles se présenteront dans la réalité. On parle également de « Serious Game » pour les expériences les plus ludiques, se rapprochant du jeu-vidéo. Elles permettent d’apprendre des connaissances métiers en s’amusant tout en gardant un cadre professionnel. Nous vous livrons ci-dessous les cas d’utilisation les plus courants, remontées par les entreprises déjà équipées en immersive learning.

La force du virtuel : Simuler plusieurs situations

Le virtuel permet d’apprendre sans danger. Le maniement de certains équipements réels à des fins de formations peut s’avérer dangereux dans certains secteurs comme le nucléaire. Les collaborateurs peuvent obtenir des compétences pratiques en toute sécurité à travers un environnement virtuel fidèle à la réalité. La simulation donne également le droit à l’erreur, permettant aux apprenants de vivre les conséquences de celles-ci, sans les mettre en danger pour mieux les retenir.

La réalité immersive permet également de limiter les coûts, en simulant et répliquant des machines pouvant être onéreuses et peu disponibles afin de former simultanément un groupe d’apprenants. Il n’est plus nécessaire de monopoliser une machine réelle ou d’arrêter la production. On évite ainsi tout impact sur la production ou toute dégradation éventuelle liée à des erreurs commises en formation. Les apprentissages sont répétables à l’infini et diffusables à grande échelle, limitant également les déplacements des formateurs ou des machines pour ces formations. Le nombre de sessions nécessaires pour former un individu s’en retrouve également réduit, représentant un gain de temps considérable.

La simulation peut mettre en avant des situations plus rares. Par exemple, des situations de crises auxquelles être formé est important pour agir rapidement, même si elles ne sont que peu rencontrées, et donc parfois difficiles à simuler dans la vraie vie. La simulation permet d’adapter les curseurs à la volée pour une même expérience, selon vos exigences ou celles de l’apprenant, afin d’aller du cas le plus simple au cas le plus critique. Parmi les exemples concrets, on retrouve la cumulation des pannes pouvant survenir sur une machine, dont l’usage est plus rare mais néanmoins critique. On retrouve également le traitement d’un nombre important de clients ou d’opérations pendant une période de rush. Cette simulation entraîne à la planification et l’organisation des tâches, pour ne pas être démuni en conditions réelles.

Les principaux avantages d’une mise en situation virtuelle dans un cadre d’immersive learning.

La pédagogie active : Un apprentissage en immersion

L’immersion permet de rendre l’apprenant acteur de sa formation, ce qu’on appelle également la « pédagogie active ». Cette méthode consiste à mettre en situation une personne pour lui permettre de mieux retenir sa formation. L’immersive learning permet une immersion particulièrement adaptée, en stimulant les multiples sens de l’apprenant et en l’invitant à participer activement via des interactions directes. L’apprenant vit sa formation comme une expérience réelle. Les méthodes les plus utilisées sont :

  • L’apprentissage par problème : On apprend mieux quand on rencontre personnellement le problème. Par exemple : Apprendre les bons réflexes lors d’un incendie ou d’une situation de crise, en donnant les commandes à l’apprenant pour s’en sortir.
  • L’apprentissage par projet : On apprend mieux quand on est investi dans une tâche. Par exemple : avoir comme objectif de sauver des vies lors d’une opération médicale, ou participer à une chasse aux risques présents dans un atelier pour assurer la sécurité de ses collègues.
  • L’apprentissage expérientiel : On apprend mieux en pratiquant. Par exemple : Réaliser la maintenance ou le montage d’une machine en étant guidé étape par étape, avec un feedback immédiat. Un apprenant ayant déjà réalisé ces actions virtuellement sera plus à même de les reproduire en situation réelle.

Apprendre par la pratique est l’une des méthodes les plus efficaces pour retenir les bons gestes et comportements. Le collaborateur est confronté à des choix et conséquences en temps réel, lui permettant d’apprendre de ses erreurs pour mieux retenir les connaissances, en étant réellement investi dans ses actions. Le cône de l’apprentissage d’Edgar Dale classe les méthodes d’apprentissage de la théorie à la pratique. Ce classement affirme que la mise en pratique est le levier le plus important pour retenir des connaissances, sollicitant une participation active de l’apprenant. Le taux de mémorisation en immersive learning s’élève alors de 75% à 90%.

Cône de l’apprentissage d’Edgar Dale – Classement des méthodes d’apprentissage par efficacité.

La gamification : Apprendre de manière ludique

La gamification permet d’intégrer des mécaniques de jeu à d’autres domaines et activités telles que la formation, afin de les rendre plus ludiques. Ces mécaniques provoquent les stimuli nécessaires à la production de dopamine, renforçant notre engagement et notre productivité pour mieux retenir les connaissances. Le storytelling est l’une des principales mécaniques utilisées en immersive learning. L’expérience est alors articulée autour d’une histoire à raconter, pour immerger l’utilisateur. Par exemple : Lui faire vivre une situation de crise en lui présentant les enjeux, ou simuler son premier jour dans un nouvel atelier, accompagné d’un collègue virtuel. D’autres mécaniques sont souvent utilisées, comme le classement, la compétition ou l’entraide en cas d’expériences collaboratives.

Le sentiment de progression et d’accomplissement renforce la formation. L’expérience offre en effet de nombreux feedbacks en temps réel, pour indiquer à l’apprenant si ses réalisations sont bonnes ou mauvaises. Ces récompenses permettent de le faire converger vers un objectif qui motive son envie de réussir, et donc de se former. Que ce soit un système de points, niveaux ou médailles, l’apprenant peut constater son avancée en temps réel. La validation des connaissances devient alors transparente, avec un résultat en fin d’expérience indiquant son degré de réussite. Cette méthode peut remplacer les entretiens ou questionnaires post-formation, pouvant apporter du stress ou manquer d’une mise en contexte.

L’une des méthodologies les plus utilisées est la méthode GAME par Clément Muletier. Cette méthode invite les expériences ludiques à posséder les éléments suivants, pour stimuler au maximum l’engagement et la rétention des connaissances des apprenants :

  • G – Goals : Donner un objectif concret que l’apprenant doit accomplir.
  • A – Actions : Articuler l’expérience autour d’une ou plusieurs mécaniques de jeu.
  • M – Merits : Donner envie de réaliser les actions à travers des récompenses.
  • E – Evaluation : Avoir des indicateurs pour évaluer l’efficacité de l’expérience et l’améliorer en continue.
Méthode G.A.M.E de Clément Muletier – Comment rendre un apprentissage ludique.

Quels sont les exemples clés de formation virtuelle ?

La chasse aux risques : L’apprenant est immergé dans un atelier fictif présentant des soucis. Par exemple, le manque de certains équipements de sécurité, ou la mauvaise posture de ses collègues de travail. La simulation de machines présentant des anomalies sonores ou visuelles est également possible. L’apprenant doit alors repérer chaque risque présent autour de lui, suivi généralement d’un message de prévention. Observer ces situations en immersion permet une pleine sensibilisation. Il s’agit de l’un des exemples de Serious Game les plus communs.

La découverte d’un environnement : Un nouvel arrivant peut découvrir son nouvel environnement de travail à l’aide d’une expérience immersive. Ce type d’expérience permet généralement le déplacement au sein d’un environnement virtuel, présentant des centres d’intérêts (zones, machines, services, …). L’apprenant peut sélectionner ces points d’attention pour obtenir plus d’informations via une animation (textes, vidéos, …). La découverte peut également se faire via plusieurs vidéos tournées à 360° en utilisant des caméras spécifiques.

La simulation d’une conversation : Plonger l’utilisateur dans une conversation avec un agent virtuel le permet de le confronter à plusieurs situations. Par exemple, trouver la meilleure réponse à apporter à un client, ou s’entraîner à passer des entretiens. Ces mises en situation permettent le développement de soft skills tels que le management, la vente, la gestion du stress ou le travail en équipe. L’arrivée des technologies IA permet de renforcer le réalisme des agents virtuels, en simulant des scénarios toujours plus probants.

Le guidage opérationnel : Les procédures métiers peuvent être digitalisées sous la forme de guides interactifs. Ces guides indiquent à l’apprenant où et comment réaliser chaque action, à l’aide d’instructions textuelles et visuelles (objets 3D, photos, vidéos). Par exemple, une flèche 3D devant un bouton à presser, ou la vidéo d’un expert montrant le bon comportement à adopter. Ce guidage étape par étape peut se faire en VR devant une machine simulée, ou avec l’AR en superposition d’une véritable machine.

Exemple de guidage opérationnel en Réalité Augmentée avec l’outil dimeo.

Les chiffres clés de l’apprentissage immersif

La rentabilité de l’immersive learning en termes de coût et d’efficacité explique également sa montée fulgurante. Simuler à répétition et sans le moindre danger ou surcoût des comportements ou machines pouvant s’avérer dangereux ou coûteux, propose un retour sur investissement immédiat. Les entreprises équipées relèvent un gain financier de 50% d’après CNBC en termes de temps consacré à créer ou effectuer les formations, en formant plus rapidement et efficacement. Une étude de PWC estime l’apport financier de ces technologies immersives à 1,5 Trillons de dollars pour l’économie mondiale d’ici 2030. Ces observations sont basées sur des entreprises internationales comme Walmart, formant leurs employés avec la Réalité Virtuelle pour se préparer au Black Friday.

En France, nous observons également une montée de ces usages et bénéfices. Les RETEX mentionnent une rétention des connaissances jusqu’à 4x plus efficace par les apprenants, ainsi qu’une réduction de plus de 50% des coûts et temps de formation. Les apprenants éprouvent également une motivation accrue pour se former avec ces nouvelles technologies en autonomie. Ces résultats sont issus des retours de nos clients français, aussi bien grands groupes que PME, suite à leur usage de nos propres outils de formations immersives. Découvrez leurs témoignages en cliquant ici.

Plusieurs solutions existent pour déployer dès demain vos propres formations en Immersive Learning. En vous équipant d’un casque de Réalité Virtuelle, ou à travers vos smartphones et tablettes en Réalité Augmentée, vous pouvez déjà accéder à de multiples ressources via les store d’applications intégrés. La solution Dimeo vous permet de digitaliser en totale autonomie vos procédures métiers en modules immersifs. Découvrez cette solution prête-à-l ‘emploi pour débuter vos usages immersifs.

Les usages de la Réalité Augmentée (AR) dans l’industrie – Table ronde

La Réalité Augmentée (AR) est de plus en plus présente dans le secteur industriel. Cette technologie permet de superposer des instructions de travail dans le champ de vision d’un opérateur pour le guider dans sa tâche. Les cas d’usage se multiplient, notamment grâce à des solutions de plus en plus matures. Découvrez ces usages à travers l’expertise de Philippe Boulanger, dirigeant fondateur d’innoteo, lors de la table ronde filmée au SIDO 2023 avec Orange et Volvo.

La démarche d’innoteo pour l’industrie 4.0

Innoteo, ESN fondée il y a 10 ans dans les Hauts-De-France, est aujourd’hui pionnière dans les solutions prêtes à l’emploi pour les industriels en Réalité Augmentée et Réalité Mixte. L’arrivée du casque de Réalité Mixte HoloLens de Microsoft en 2018 marque un tournant, offrant un support robuste et concret pour accueillir diverses applications industrielles. C’est en remportant un appel d’offre avec HoloLens pour un site de production français d’un grand groupe en 2018 que le virage s’opère. Innoteo décèle alors les nombreuses possibilités et valeurs ajoutées apportées par l’immersif dans l’industrie.

Les principaux cas d’usage répertoriés sont la formation et la maintenance autonome. La technologie permet de guider les techniciens dans leurs tâches aux quotidiens avec des indications visuelles, montrant où et comment effectuer chaque action. On parle également d’« Homme Augmenté », la technologie décuplant les sens et analyses d’un humain en lui affichant toute sorte d’informations pertinentes et contextuelles.

Le lancement de ces technologies s’est effectué pendant la période COVID, avec un fort besoin d’intervenir à distance et faciliter les opérations. L’objectif était également de rendre accessible ces technologies, en facilitant leur déploiement et leur usage au quotidien. Pour répondre à ces enjeux, Innoteo propose la solution prête à l’emploi Dimeo, permettant à toute entreprise de créer et diffuser facilement ses procédures sous la forme de guides interactifs en Réalité Augmentée.

« Notre approche a été de faciliter le déploiement de ces technologies à travers une solution simple répondant à un besoin concret. Les industriels rencontraient des problématiques de digitalisation et de transmission du savoir-faire, nous avons donc créé Dimeo.  »

Philippe Boulanger, CEO d’Innoteo

Les clés pour favoriser l’adoption de la Réalité Augmentée

Les entreprises cherchent aujourd’hui des solutions et technologies pour répondre à des besoins métiers concrets. La Réalité Augmentée est une possibilité parmi tant d’autres, nécessitant toutefois une prise en main par les équipes au vu des nouveaux usages offerts. Philippe revient sur les clés ayant permis un déploiement réussi de la Réalité Augmentée dans l’industrie en France.

La première clé est la simplicité d’utilisation. La technologie doit apporter une aide supplémentaire. Si elle est trop compliquée à utiliser ou mettre en place, alors l’apport en sera amoindri. Il est important d’avoir des solutions très simples à utiliser et ludiques, guidant l’utilisateur avec des aides visuelles faciles à comprendre et ancrées dans son environnement métier. Par exemple, la navigation sur HoloLens peut se faire à l’aide de gestes naturels, commandes vocales, ou au regard (EyeTracking) ce qui facilite grandement sa prise en main en s’adaptant à son utilisateur.

La deuxième clé est l’autonomie à l’usage. Permettre à l’entreprise d’utiliser et diffuser en interne ces technologies et leurs contenus en totale autonomie est un réel besoin. Les équipes peuvent ainsi prendre en main la technologie AR pour différents usages et créer eux-mêmes du contenu axé sur leurs besoins métiers, sans nécessité de nouvelles prestations externes.

La troisième clé est le fonctionnement sans réseau. Les environnements industriels sont souvent dépourvus de réseau internet, certains ayant parfois une connexion instable ou ultra sécurisée. Avoir une solution fonctionnant sans aucune connexion internet permet un usage tout terrain, facilitant son déploiement. Ces sujets sont notamment portés par des entreprises travaillant pour le secret défense, où aucune connexion internet ou externe n’est autorisée afin de protéger leurs données.

« La connexion réseau est une contrainte pour beaucoup d’entreprises. En proposant une solution fonctionnant sans connexion internet, on assure une portabilité de ces usages dans n’importe quel environnement de travail, que ce soit un atelier, un sous-terrain ou en pleine campagne.  »

Philippe Boulanger, CEO d’Innoteo

Créer et diffuser du contenu facilement en Réalité Augmentée

La Réalité Augmentée a besoin de contenu, aussi bluffante et efficace soit-elle, c’est ce qui permet à la technologie d’être vue comme un outil efficace. Philippe Boulanger revient sur l’importance portée à la simplicité de création de contenu, afin de faciliter le déploiement de ces technologies immersives : « Pour que ces technologies fonctionnent, il faut du contenu. Le client peut aujourd’hui créer ce contenu en Réalité Augmentée facilement et en totale autonomie avec des outils simples. »

Le contenu est souvent créé par un formateur ou alternant, devant un PC ou sur le terrain. Il suffit d’expliquer étape par étape avec du texte et des médias les manipulations à réaliser pour créer un scénario immersif. Cependant, ces personnes n’ont pas toujours la connaissance métier, et doivent généralement solliciter un expert pour expliquer ces différentes manipulations. Malheureusement, cet expert n’est pas toujours disponible, ce qui peut impacter la digitalisation. Dimeo peut alors servir d’intermédiaire et résoudre ce problème. L’application permet de capter facilement le savoir de l’expert, afin de fournir une base de travail au concepteur.

Ce contenu doit également être accessible, pour être facilement utilisé. La Réalité Augmentée est portée aujourd’hui sur des lunettes, mais aussi des tablettes et smartphones. Ces outils sont connus de tous et facilitent l’accès aux procédures digitalisées conçues par l’entreprise. Il est également possible d’exporter ce savoir-faire numérisé avec Dimeo au format PDF, moins interactif mais plus universel. L’export multi-support des procédures permet d’en garantir l’accessibilité pour tous.

L’intelligence artificielle (IA) joue un rôle clé dans la facilité de création de contenu. Philippe mentionne ici la nouvelle application mobile Dimeo Recorder, qui permet de créer un mode opératoire en commentant ses actions sur le terrain. L’IA va alors analyser les commentaires audio, photo et vidéo fournis par l’expert, pour générer automatiquement un module de formation ou de maintenance prêt à l’emploi.

« Pour faciliter la création de contenu, nous avons dorénavant une intelligence artificielle qui capte les commentaires d’un expert en pleine action, pour générer automatiquement un module de formation structuré et prêt à l’emploi. »

Philippe Boulanger, CEO d’Innoteo

L’industrialisation de l’AR dans les grands groupes

Le 1er exemple cité est Saint-Gobain pour le démarrage de machines complexes. Tous les lundis matin, la procédure de démarrage était peu intuitive et pouvant engendrer des erreurs et retards de production. La solution apportée par Innoteo a permis aux équipes de digitaliser les procédures complexes en modules intuitifs pour assister les opérateurs. La Réalité Augmentée apporte ainsi un guidage visuel, précis et fiable, permettant de réaliser la procédure sans erreur. Cette mise en place s’est traduite par un gain de 2h de production par semaine.

D’autres entreprises utilisent ces solutions pour sensibiliser à la sécurité. Chez Framatome, chaque nouvel arrivant apprend les bons comportements en atelier grâce au casque HoloLens. Un module Dimeo leur illustre en Réalité Augmentée les procédures HSE (Hygiène Sécurité Environnement). Par exemple : Les gestes à réaliser, les EPI à porter, ou encore les zones dangereuses sur chaque machine. Les PowerPoint en salle laissent placent à une formation interactive et contextualisée dans l’atelier, avec un contrôle des acquis intégré.

Ces technologies offrent également des visites guidées pour découvrir l’atelier. Chez Miko, la formation des nouveaux arrivants au service qualité se faisait en vidéo, pour sensibiliser aux risques et aux fonctionnements des machines. Dorénavant, le casque HoloLens leur offre une visite guidée interactive, en mettant en surbrillance les différents points d’intérêt dans l’atelier, avec un tracé de flèches au sol pour guider leurs mouvements. L’arrivée devant chaque machine déclenche l’affichage d’informations textuelles et multimédias pour comprendre son fonctionnement et les opérations liées.

Ces technologies facilitent également la digitalisation et le transfert des connaissances. Chez EDF, plusieurs machines complexes ont des procédures de maintenance peu documentées ou accessibles. Les quelques personnes connaissant la procédure doivent alors se déplacer sur site pour réaliser l’opération. Dorénavant, une personne peut suivre l’expert pour enregistrer ses actions en temps réel avec Dimeo Recorder. L’application génère en quelques minutes un module prêt à l’emploi, afin de digitaliser et conserver ce savoir-faire. Cela permet d’historiser facilement les connaissances en format numérique, pour les ressortir en cas de besoins critiques.

« Quand un changement de format est fait pendant 10 ans par la même personne, et que cette personne quitte l’entreprise, il est impératif d’historiser ce savoir pour continuer la production. Ces technologies facilitent la conservation et harmonisation des connaissances pour les rendre accessibles à tous. »

Philippe Boulanger, CEO d’Innoteo

Le déploiement de l’AR au sein des PME et centres éducatifs

Les PME s’équipent également pour créer leur propre école de formation interne. C’est le cas de Setforge qui a créé avec Dimeo sa Setforge Academy, offrant un parcours pédagogique pour former les nouveaux arrivants. Les équipes digitalisent au fur et à mesure leurs procédures en modules Dimeo depuis un an. Les apprenants peuvent ensuite jouer ces modules pour apprendre à réaliser les différentes actions métiers en totale autonomie. Les experts peuvent ainsi transmettre facilement leurs connaissances avant de partir à la retraite, représentant un vrai gain dans la capitalisation des savoir-faire de l’entreprise.

Ces solutions équipent également des entreprises de maintenance de matériels agricoles. Ces sociétés travaillent souvent dans les champs, un milieu où la couverture réseau est au plus bas. Les techniciens peuvent ainsi accéder à l’ensemble de leur documentation grâce à ces solutions embarquées sans réseau, les guidant pas à pas dans le diagnostic et les opérations à effectuer. Un module Dimeo pose ainsi plusieurs questions au technicien afin de cibler la panne, affichant ensuite les étapes à réaliser pour la réparer en totale autonomie.

Enfin, ces technologies équipent plusieurs centres éducatifs. L’objectif est de former les jeunes générations d’ingénieurs méthodes et opérateurs industriels, qui seront amenés à utiliser ces technologies dans leur futur métier industriel. Les centres CESI forment leurs ingénieurs à la digitalisation des procédures à travers l’outil Dimeo, pour faciliter le cadre de travail avec un outil les invitant à synthétiser au mieux leurs actions. Les UIMM sensibilisent les jeunes aux métiers de l’industrie à travers des mises en situations augmentées. Plusieurs universités et chambres de commerces réalisent également des TP avec Dimeo pour former les apprenants sur des tâches complexes.

« Les centres éducatifs forment les jeunes générations à l’utilisation de ces nouvelles technologies, qu’ils retrouveront demain dans l’industrie. Elles apportent un formalisme dans la digitalisation des connaissances, notamment recherché dans les formations d’ingénieurs process et méthodes. »

Philippe Boulanger, CEO d’Innoteo

Quel est le retour sur investissement (ROI) de l’AR ?

Les entreprises cherchent constamment des retours sur investissements avec ces technologies. Cette étape est importante pour montrer l’apport concret de ces solutions avant de déclencher l’équipement d’un site pilote ou une industrialisation. Philippe Boulanger mentionne alors les intérêts financiers et qualitatifs souvent remontés : Former plus rapidement, améliorer la productivité, réduire les erreurs et pannes en ateliers, éviter la perte de compétences, ou encore améliorer l’image de marque. La digitalisation au sens large permet de faciliter la réalisation de nombreuses actions, se traduisant par une plus grande performance opérationnelle. La multiplication de ces cas d’usage permet souvent de rentabiliser rapidement cet investissement.

La Réalité Augmentée offrant de nombreuses possibilités, elle permet de multiplier les cas d’usage. Ces cas d’usage sont directement identifiés par les équipes métiers, en essayant ces technologies pour se projeter sur les usages pouvant être facilités. Pour cela, la réalisation d’un PoC sur site est vivement recommandée, permettant aux équipes de tester la technologie avant l’investissement. Ces PoC (Proof of Concept) consistent en la digitalisation d’une procédure client avec les équipes. Ce premier essai permet de les sensibiliser à la création de contenu sur une ou plusieurs journées. Les participants peuvent ainsi observer et tester un rendu concret, pour se projeter plus facilement dans leurs usages quotidiens.

Un déploiement progressif est recommandé pour rentabiliser au mieux ces usages,. Les entreprises équipent généralement quelques sites pilotes sur des thématiques précises afin de juger l’intérêt avant d’industrialiser au sens plus large ces technologies de rupture. Les alternatives tablettes et smartphones permettent de rendre ces technologies accessibles à moindre coût, l’investissement plus conséquent d’un casque pouvant représenter une seconde étape pour gagner en confort et efficacité. Ce déploiement implique de nombreux facteurs et diffère d’une entreprise à l’autre, d’où l’importance d’une entreprise pour accompagner ce changement.

« Les entreprises cherchent constamment des retours sur investissements avec ces technologies. Faciliter la digitalisation et la diffusion des savoir-faire pour rendre les opérations plus rapides, plus fluides et sans erreurs est l’un des constats immédiats. Nous les accompagnons dans ces réflexions. »

Philippe Boulanger, CEO d’Innoteo

Le futur de l’AR : Homme augmenté & Métavers industriel

Pour Philippe Boulanger, nous n’en sommes qu’au début du déploiement de ces technologies. Ces solutions commencent à être intégrées aux systèmes d’information des entreprises. Chaque action effectuée en Réalité Augmentée peut donc être remontée automatiquement pour en assurer le suivi. Cela permet de synchroniser les modules de formation avec les LMS (Learning Management System), ou encore les opérations de maintenance avec les GMAO (Gestion de maintenance assistée par ordinateur), mais aussi le pilotage de la production avec les MES (Manufacturing Execution System).

Les données peuvent ensuite être traitées dans des outils d’analyse décisionnel, comme Microsoft Power BI. Ces outils permettent d’aider à la prise de décision et d’identifier les risques à partir de données terrains. L’équipement des opérateurs permet d’assurer un suivi sans faille à chaque instant. Le suivi peut ainsi se faire via un monitoring automatique et connecté, ou manuel et déporté. Ces outils permettent par exemple d’effectuer une ronde de maintenance ou un audit d’un simple regard sur les machines. L’utilisation des technologies de reconnaissance d’images par l’IA (Pattern Matching) y est particulièrement adapté.

La prochaine étape est l’homme augmenté et le métavers industriel. Ces termes désignent l’intégration complète de la Réalité Augmentée dans les usages quotidiens et l’environnement des opérateurs. Avec ses lunettes augmentées, l’opérateur pourra visualiser en un instant l’état des machines connectées en IoT. En cas de problème, la machine pourra déclencher automatiquement une procédure de maintenance. L’opérateur averti pourra ainsi résoudre la panne sans attendre avec une télémaintenance ou l’affichage d’un guide visuel. Chaque information sera accessible rapidement, permettant aux opérateurs d’agir rapidement en toute sécurité.

« D’ici quelques années, les lunettes de Réalité Augmentée feront partie des équipements standards en entreprise au même titre que les EPI. Chaque opérateur pourra solliciter une assistance à distance ou une aide visuelle pour le guider sur différentes tâches. On parle alors d’homme augmenté. »

Philippe Boulanger, CEO d’Innoteo

Acheter ou louer un casque Microsoft HoloLens avec innoteo

Vous souhaitez acheter ou louer un casque HoloLens ? Innoteo vous accompagne avec Microsoft sur la découverte et le déploiement de ces nouveaux outils. Découvrez notre offre complète d’accompagnement et d’acquisition de matériel ci-dessous.

Découvrez la Réalité Mixte avec innoteo

En 2023, la société française innoteo renforce son partenariat avec Microsoft en devenant DMP (Distributor Managed Partner). Notre équipe est désormais en mesure de vous fournir le matériel HoloLens, en complément de nos services logiciels et d’accompagnement déjà en place. Cette nouvelle avancée marque un jalon important pour innoteo, renforçant notre expertise pour vous garantir une offre complète et adaptée à vos usages.

Conscient des enjeux autour du déploiement d’une nouvelle technologie, nous vous livrons ci-dessous les différentes méthodes d’acquisition ainsi que plusieurs recommandations.

Avant d’acquérir un HoloLens

L’acquisition de ces nouvelles technologies s’accompagne généralement d’une sensibilisation auprès de vos équipes. Ils seront en effet les principaux utilisateurs de ces nouvelles interfaces machines. Innoteo vous accompagne dans chaque étape pour vous garantir un déploiement réussi. Suite aux nombreux déploiements déjà réalisés auprès de nos clients, nous vous conseillons une approche progressive :

  1. Faire découvrir la technologie à vos équipes lors d’un premier échange
  2. Tester et valider les cas d’usage en utilisant la technologie sur des cas concrets
  3. Déployer la technologie de manière opérationnelle progressivement et familiariser vos équipes

Vous pouvez également consulter le store d’applications HoloLens afin de découvrir en amont les logiciels disponibles pour répondre à vos différents cas d’usage. Vous retrouverez par exemple les applications Microsoft telles que Dynamics 365 Remote Assist pour la télémaintenance, mais aussi des applications partenaires telles que dimeo pour former et guider vos opérateurs sur le terrain.

Louer un HoloLens

La location d’un casque HoloLens présente plusieurs avantages par rapport à son achat. La location permet d’accéder au casque et à certaines applications pour une durée limitée à prix réduit. Cette flexibilité financière permet aux entreprises de valider les apports du casque en testant différents cas d’usage, avant de choisir d’investir ou non durablement dans ces nouvelles technologies. Avec innoteo, vous bénéficiez des éléments suivants :

  • Location au mois d’un casque HoloLens 2 (édition classique)
  • Accès aux applications Microsoft et innoteo pour la durée de la location
  • Possibilité de former vos équipes pour garantir leur usage en autonomie

Cela convient notamment aux projets à cours termes, tels que les tests pilotes, les démonstrations, ou les comparaisons avec d’autres technologies similaires. Son usage reste cependant limité à quelques mois, le prix à l’achat devenant rapidement plus intéressant. La location est donc privilégiée par les entreprises souhaitant tester différents cas d’usage avec cette technologie sur quelques mois.

Acheter un HoloLens

L’achat d’un casque HoloLens, par rapport à sa location, présente plusieurs avantages notables. L’achat offre un accès illimité à l’outil, pour une utilisation continue sans contrainte de temps. Vous pouvez également personnaliser son utilisation aux besoins spécifiques de votre entreprise, pouvant être configuré et réglementé comme tout ordinateur Windows. En achetant un HoloLens avec innoteo, vous bénéficiez des éléments suivants :

  • Achat d’un ou plusieurs casques HoloLens 2, de la version de votre choix
  • Possibilité de paramétrer les casques en amont pour un usage prêt à l’emploi
  • Possibilité de former vos équipes pour garantir leur usage en autonomie

Bien qu’il représente un investissement initial plus important, l’achat d’un casque HoloLens peut s’avérer plus rentable sur le long terme, en particulier pour les entreprises qui envisagent une utilisation intensive et durable. L’achat est donc privilégié par les entreprises souhaitant déployer la technologie de manière opérationnelle, ou tester l’outil sur une durée non limitée.

Les différentes versions de HoloLens

Depuis 2017, Microsoft propose plusieurs versions du casque pour s’adapter aux différents besoins des entreprises. On retrouve par exemple une version dédiée au monde industriel, ou encore dédiée aux développeurs. Découvrez ces versions ci-dessous pour choisir celle correspondant le mieux à vos attentes :

HoloLens 1 (2017)

Sortie en 2017 en France, cette première version du HoloLens n’est plus commercialisée par Microsoft à ce jour, remplacée en 2020 par le HoloLens 2. Cette version peut être vue comme un prototype, permettant à Microsoft de tirer des conclusions pour sortir une 2ème édition plus aboutie. Plusieurs aspects ont donc été améliorés : Une gestuelle plus naturelle, un angle d’affichage élargi, et un port du casque plus confortable.

Pensé initialement pour un usage personnel par Microsoft, le HoloLens se démocratisera bien plus dans les usages professionnels. La technologie Réalité Mixte répond aux besoins de nombreuses entreprises.

Visuel promotionnel du HoloLens 1
Visuel du casque HoloLens 1 (source : Microsoft)

HoloLens 2 (2020)

Sortie en 2020 en France, cette version est aujourd’hui le standard des HoloLens en entreprise. Reconnu pour sa prise en main naturelle et son usage multifonction, le HoloLens 2 convient aux nombreux usages souhaités en entreprise : Formation, Maintenance, Assistance à distance, … Cette version est celle disponible en location chez innoteo.

Cette version représente l’aboutissement de la Réalité Mixte par Microsoft après des années de recherche et développement. Microsoft a annoncé que tant que cette version demeura en phase avec les besoins actuels, un HoloLens 3 ne viendra pas la remplacer. Une mise à jour matériel se doit d’être pertinente. L’objectif est d’assurer aux entreprises un investissement longue durée avec la version actuelle, fiable et robuste. L’arrivée de Windows 11 et du MRTK 3.0 cette année par Microsoft sur les casques HoloLens confirme cette volonté de pérennité.

Visuel promotionnel du HoloLens 2
Visuel du casque HoloLens 2 (source : Microsoft)

HoloLens 2 : Industrial Edition

Cette version du HoloLens 2 comprend plusieurs normes supplémentaires, pour convenir aux usages en zone réglementé. Cette version est compatible avec les salles blanches, grâce à la norme ISO 14644-1 de classe 5. Le casque peut également être utilisé en environnements dangereux de classe 1, division 2, groupes A, B,C et D.

Ces normes représentent un équivalent américain aux zones ATEX européennes. Un programme de remplacement et livraison rapide est également compris dans cette version, pour assurer la disponibilité des appareils et réduire les temps d’arrêts.

Le HoloLens en salle blanche (source : Microsoft)

HoloLens 2 : Development Edition

Cette version du HoloLens 2 est équivalent en tout point à la version classique, bénéficiant d’un accès supplémentaire à différents outils de développement. Le casque est fourni avec un accès à Unity Pro et au plugin Pixyz pendant 3 mois pour développer des applications en Réalité Mixte.

Le développement reste possible sur les éditions classiques du HoloLens avec des logiciels gratuits. Microsoft fournit aux entreprises un SDK nommé le MRTK (Mixed Reality Toolkit) pour faciliter le développement d’applications en Réalité Mixte, publiées ensuite sur le Microsoft Store du casque.

Une personne portant le casque HoloLens pour visualiser et éditer un hologramme en 3D avec ses mains
Visuel de la version développeur (source : Microsoft)

Le Trimble XR-10

Cette version du HoloLens 2 est intégrée à un casque de sécurité pour un port simultané en environnement industriel. Le casque de sécurité est aux normes MSA V-Gard, avec un indice de protection pour les impacts AINSI/ISEA Z89-1-2013 Type 1, Classe E.

L’édition classique est également compatible avec certains casques et certaines casques de sécurité. Toutes les versions du HoloLens 2 peuvent être portées avec des lunettes de vue ou de sécurité, et sont protégés contre la poussière (norme IP).

Une personne portant le casque HoloLens intégré à un casque de chantier (EPI)
Visuel du Trimble XR-10 (source : Microsoft)

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Innoteo rejoint le Coq Vert avec la Réalité Mixte

En Juin 2023, l’entreprise innoteo reconnue pour son savoir-faire innovant dans l’industrie 4.0 rejoint officiellement la communauté du Coq Vert. Ce label regroupe les entreprises dont l’engagement et l’offre contribuent aux objectifs écologiques du développement durable. La communauté favorise le partage d’expertise reconnue entre entrepreneurs engagés.

Ce nouveau label confirme notre volonté de participer aux transitions écologiques et énergétiques de l’industrie française. Pour cela, nous mettons à disposition des entreprises une proposition de valeur engagée, portée par la technologie la Réalité Mixte et notre solution de digitalisation des savoir-faire : Dimeo. Le déploiement de ces technologies en entreprise pour la formation, la maintenance et l’assistance à distance réduit considérablement l’impact sur l’environnement à plusieurs niveaux. Découvrez comment ces solutions peuvent faciliter votre transition écologique.

La transition écologique, un enjeu pour l’industrie française

Visuel vectoriel aux couleurs vertes illustrant une industrie responsable

La réduction de l’empreinte carbone est un enjeu majeur pour de nombreuses entreprises. Les entreprises françaises sont particulièrement engagées dans cette lutte pour le climat, avec des initiatives nationales comme le Coq Vert. Dans le secteur de l’industrie, plusieurs objectifs visent ainsi à réduire les déchets, éviter les déplacements inutiles ou encore optimiser la consommation en production. C’est pour favoriser la réussite de ces objectifs qu’innoteo propose aujourd’hui une offre engagée basée sur la Réalité Mixte avec 3 solutions :

  • Dimeo : Notre application de digitalisation des procédures en Réalité Mixte
  • Remote Assist : L’application Microsoft pour l’assistance à distance en Réalité Mixte
  • Le casque HoloLens : Le dispositif de Réalité Mixte de Microsoft accueillant ces applications

Plusieurs études et cas concrets montrent l’apport favorable de la Réalité Mixte sur l’environnement. L’utilisation de la technologie sur plusieurs années par de nombreuses entreprises a permis de recueillir assez de témoignages et bénéfices pour confirmer la portée écologique de ces solutions. Bien que des données chiffrées soient difficiles à obtenir car dépendent de nombreux facteurs (taille de l’entreprise, nature des opérations, distance et fréquence des déplacements, …), les commentaires de nombreuses entreprises engagées permettent de confirmer les bénéfices les plus important.

Les dispositifs utilisés pour la Réalité Mixte sont le plus souvent des casques ou des lunettes. On retrouve par exemple le casque HoloLens de Microsoft. La fabrication et l’usage de ces appareils entraînent forcément des coûts en production, acheminement et consommation énergétique. Les indicateurs montrent toutefois que les gains constatés permettent de compenser ces effets. Découvrez les apports réels des technologies et applications immersives ci-dessous.

1. Réduire les besoins en déplacement

Avec les applications Dynamics 365 Remote Assist & dimeo

L’application Remote Assist de Microsoft permet l’intervention d’un expert à distance en un instant. L’expert voit ce que voit un opérateur sur site grâce aux caméras du casque HoloLens, lui permettant de le guider avec précision. Le diagnostic et la résolution peuvent alors être effectuées sans perdre de temps, à travers les indications vocales et visuelles transmisses par l’expert. En facilitant la collaboration distante avec des outils précis, les experts n’ont plus besoin de se déplacer pour intervenir. On évite ainsi de nombreuses émissions de gaz à effet de serre liées à des transports polluants.

L’application Dimeo d’innoteo permet de créer et diffuser facilement des modes opératoires digitaux. En cas de problèmes récurrents, un expert peut créer un module intuitif expliquant comment résoudre la situation étape par étape. Lorsque le problème survient, un opérateur peut donc dérouler la procédure pour être guidé visuellement et en totale autonomie. Cela permet également aux formateurs de former du personnel à distance, en leur envoyant des modules prêts à l’emploi. Les statistiques d’utilisation permettent ensuite aux formateurs de valider ou non les acquis des apprenants.

Selon l’étude réalisée par la société américaine InContext Solutions, la technologie Réalité Mixte a permis à une entreprise de réduire de 90% les coûts liés à la formation en présentiel, ce qui peut se traduire par une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre associées aux déplacements et à l’hébergement. La société danoise Grundfos annonce également que la réduction des temps et erreurs en opération grâce à la Réalité Mixte a permis d’économiser environ 40 000 heures de formation par an.

Visuel illustrant les usages des applications dimeo & Remote Assist en Réalité Mixte
Illustration des applications en Réalité Mixte : Remote Assist (à gauche) et dimeo (à droite)

L’exemple concret

Une entreprise industrielle compte plusieurs sites de production dans le monde. Lorsqu’une machine tombe en panne, l’expert capable de la réparer n’est pas toujours sur site. Si un simple appel ne permet pas de diagnostiquer et résoudre le problème, l’expert doit effectuer un aller-retour en voiture, train ou avion, engendrant ainsi des émissions de gaz à effet de serre.

Avec l’application Remote Assist, l’expert peut résoudre la panne à distance en guidant précisément le personnel sur place avec des indications vocales et visuelles. L’envoi d’un module dimeo permet également au personnel de résoudre la panne en autonomie. Ces outils ont permis à l’entreprise de gagner plusieurs heures de production hebdomadaires et d’économiser de nombreux déplacements.

2. Accélérer les maintenances et réparations

Avec les applications Dynamics 365 Remote Assist & dimeo

L’application Remote Assist permet de guider un opérateur en un instant à distance. Cette collaboration en temps réel permet une résolution rapide de la situation, sans attendre le déplacement d’un expert. L’application dimeo permet également d’avoir des modules prêts à l’emploi. Ces modules guident l’opérateur en autonomie sur le terrain sur des problèmes identifiés, sans attendre qu’un expert soit disponible. Par exemple, la visualisation des schémas de montage ou de réparation dans le champ de vision du technicien va l’aider à effectuer les réparations plus rapidement et plus efficacement. Ces actions rapides permettent de réduire le temps d’arrêt des équipements et la consommation d’énergie associée.

Selon nos études et celle de l’entreprise américaine PTC, la Réalité Mixte pour la maintenance industrielle peut réduire les temps d’arrêts des équipements de 20 à 50%, ce qui peut se traduire par une réduction de 10 à 40% de la consommation d’énergie associée à la production. Les interventions inutiles sont réduites de 80%, ce qui permet d’économiser environ 400 heures de travail par an. L’entreprise suédoise ABB montre également une baisse des temps d’arrêt d’équipement de 50 % avec une augmentation significative de la productivité des techniciens grâce à la Réalité Mixte.

L’exemple concret

Une entreprise industrielle déroulait une procédure complexe de mise en route de ses machines tous les lundis matin. La complexité engendrait souvent des erreurs, pouvant retarder la production tout en faisant fonctionner inutilement certaines machines. Les équipes ont fait appel à nos services pour créer une application sur mesure de maintenance industrielle. L’objectif était de simplifier le déroulé de leurs procédures les plus complexes. La technologie choisie fut la Réalité Mixte.

Grâce au guidage en Réalité Mixte, les procédures deviennent intuitives. Des indications visuelles montrent où et comment agir sans faute. Il n’est également plus nécessaire d’attendre la venue d’un expert pour résoudre le problème grâce à l’assistance à distance. On limite les pannes et arrêts pour une consommation optimale, gagnant même en production avec des machines démarrées plus rapidement.

3. Concevoir sans déchet avec des maquettes virtuelles

Avec la projection 3D du casque Microsoft HoloLens

La Réalité Mixte permet d’afficher et manipuler devant soi toute sorte d’objets 3D à différentes échelles. Que ce soit un jumeau numérique ou une maquette de conception, l’élément apparaît comme un objet réel pouvant être manipulé librement avec nos mains. Cette interaction permet de visualiser un objet sous tous les angles mais aussi d’ajuster à la volée bon nombre de paramètres pour en faciliter la conception.

La visualisation virtuelle de ces éléments permet d’identifier les problèmes de qualité ou de conception avant que la production ne commence. Les ingénieurs peuvent ainsi réaliser plusieurs tests avec différents paramètres, sans nécessiter la production systématique d’une nouvelle maquette ou prototype. On réduit ainsi la production de déchets, représentés par les maquettes physiques successives normalement produites pour arriver au résultat final. Seule la production finale est conservée, une fois tous les paramètres ajustés en amont.

Cette vision et collaboration peut également se faire à plusieurs, dans la même pièce ou à distance, en connectant plusieurs casques dans une même session. Cela permet d’éviter de nombreux allers-retours pour impliquer les différents intervenants sur un même projet. C’est ce que propose notamment Microsoft avec sa future application en Réalité Mixte : Microsoft Mesh, encore en stade expérimental mais déjà démontrée par nos équipes.

L’exemple concret

Un constructeur automobile réalisait de nombreux moulages physiques, pour tester l’agencement de chaque composant, les uns par rapport aux autres, au sein d’une nouvelle voiture. Si la maquette ne convient pas, une nouvelle maquette est produite avec plusieurs ajustements, les anciens moulages représentant donc des productions non abouties.

Les productions répétitives de maquettes peuvent être évitées grâce à la Réalité Mixte. En diffusant le modèle 3D des composants, il est possible de les ajuster librement à l’échelle souhaitée devant soi. Il est également possible d’y apporter des notes et modifications directement pour un résultat immédiat, sans avoir besoin d’attendre une nouvelle production.

4. Atteindre l’objectif « zéro papier » plus facilement

Avec la digitalisation des procédures dans l’outil dimeo

L’application dimeo permet la visualisation de modes opératoires digitaux, affichant sur le terrain plusieurs ressources et médias guidant les opérateurs. Ces modes opératoires peuvent donc remplacer les fiches réflexes et autres supports utilisés pour comprendre et réaliser diverses opérations. Un opérateur peut dorénavant utiliser un casque de Réalité Mixte pour consulter la procédure au format digital, apparaissant devant lui naturellement.

Avec dimeo, les entreprises peuvent rapidement faire leur transition vers le tout digital et donc le zéro papier. Les modes opératoires réimprimés à chaque nouvelle version sont ici stockés en local dans un casque, et mis à jour avec un simple transfert. En France, 200 milliards de feuilles sont imprimées chaque année, or 25% des document imprimés sont jetés 5 minutes après leur impression d’après l’ADEME.

L’exemple concret

Un de nos clients, fournisseur d’énergie français, dispose d’un savoir-faire reconnu répertorié de deux façons : Connu par certains experts dans l’entreprise, ou contenu dans divers classeurs archivés. Les experts impriment régulièrement des fiches méthodes, et les classeurs s’empilent au vu des nombreuses activités à répertorier. La digitalisation de ces supports était devenue vitale pour éviter toute perte de connaissance et tout gaspillage.

Avec l’application dimeo, l’entreprise est capable de regrouper et standardiser l’ensemble de ces connaissances au format numérique. L’accès à ces savoirs et leur partage devient plus simple, mais ils peuvent également être affichés directement sur le terrain en Réalité Mixte. Plus besoin d’imprimer des procédures pour les avoir avec soi ou les archiver. Les remontées se font également via l’application, ne nécessitant pas l’envoi de mail ou de trace écrite manuelles en complément.

Pour que le numérique soit plus écologique que le papier, il est important d’éviter son stockage en ligne. En effet, les serveurs de stockage sont souvent en consommation continue afin de garantir l’accès à chaque instant aux ressources hébergées. Le mode de fonctionnement local et hors connexion de dimeo répond à ces objectifs, limitant l’usage et la consommation des Data Center.

5. Travailler hors-connexion sans solliciter de Data Center

Avec des modules locaux stockés et diffusés via dimeo

L’outil dimeo peut fonctionner sans connexion internet, en stockant les modules localement. Cela permet de garantir l’accès des procédures dans n’importe quel environnement, notamment ceux où la connexion internet n’est pas toujours stable ou disponible. Les opérateurs ne sont donc plus dépendants d’une connexion pour transférer et accéder aux ressources nécessaires pour opérer.

L’usage d’une application offline ne sollicite donc aucun Data Center distant. Utiliser cette application plutôt que des applications stockées sur des serveurs participe donc aux objectifs de décarbonation. En France, l’empreinte carbone du numérique s’élève entre 2,5% en 2022, et pourrait augmenter de 45% d’ici 2050 d’après les rapports de l’ADEME. Il est important de trouver des solutions locales dès maintenant.

Selon une étude de Veritas Technologies, spécialisé dans le stockage cloud, 52% des ressources stockées en ligne sont inutilisées par les entreprises. Pourtant, leur stockage permanant génère 6,4 millions de tonnes de CO2 par an. En stockant l’ensemble de ces ressources en local, et en les transférant via USB ou réseau local, ces émissions colossales peuvent être évitées.

L’exemple concret

Une entreprise utilisait auparavant une solution web hébergée sur des serveurs distants pour concevoir et diffuser ses modules de formation. Cette application mettait à jour les modules à chaque parcours et à chaque modification, représentant des sollicitations répétées à des Data Center distants, et donc une consommation élevée. Les contenus de formation n’étant utilisés qu’en cas de formation (un contexte situationnel), le stockage en ligne de ces ressources parfois inutilisées était également responsable de nombreuses émissions.

Innoteo a pu accompagner cette entreprise dans le transfert de l’ensemble de ses modules vers l’outil dimeo. Les modules sont dorénavant stockés et joués en local, permettant de contrôler et éviter la consommation réseau des équipes. Ce mode de fonctionnement a permis à l’entreprise de se décarboner d’un point de vue numérique, ces usages réseaux représentant plus de 30% de ses émissions.

Le « Green IT » chez innoteo pour une industrie verte

Chez innoteo, nous sommes convaincus de la nécessiter d’agir dès maintenant pour notre environnement. C’est pourquoi nous mettons en place des solutions simples à prendre en main, pour faciliter la transition écologique des entreprises.

C’est avec de nombreuses idées, et une formidable envie de partage que nous rejoignons la communauté du Coq Vert gérée par BPI France. Ce label renforce la visibilité de notre offre sur les aspects écologiques, confirmés par de nombreux clients déjà équipés pour des objectifs de décarbonation variés.

Les entreprises ont dorénavant a leur disposition des outils simples à mettre en place et utiliser pour contribuer à la protection de notre environnement. Nous sommes à votre disposition pour vous les faire découvrir, contactez-nous.

Les différences entre le Apple Vision Pro, Meta Quest et HoloLens

La principale différence entre ces casques se situe dans leur usage. L’Apple Vision Pro se destine plus aux usages bureautiques et au divertissement. Le Meta Quest s’oriente plus vers la simulation et les jeux vidéo. Le Microsoft HoloLens se démarque dans les usages métier et terrain, étant aux normes industrielles. Découvrez plus en détails les différences entre ces technologies ci-dessous.

Les différentes technologies immersives

On entend souvent parler de Réalité Augmentée (AR), Réalité Virtuelle (VR) ou encore de Réalité Mixte (MR). Ces technologies sont différentes, mais partage un noyau commun : L’immersif. Chaque technologie immerge l’utilisateur à un niveau différent. Les principales différences se situent dans l’appareil utilisé et le mode d’interaction :

  • Réalité Virtuelle: Utilisation d’un casque, l’interaction se fait par des manettes.
  • Réalité Augmentée: Utilisation d’un appareil mobile, l’interaction se fait via l’écran tactile.
  • Réalité Mixte: Utilisation de lunettes, l’interaction se fait naturellement via nos mains.

Pour la Réalité Mixte, certains casques disposent d’une caméra à l’avant pour retransmettre la réalité avec des ajouts virtuels. D’autres utilisent des écrans transparents proches de lunettes, à travers lesquels la réalité est augmentée. On parle parfois de « Réalité Augmentée améliorée », les interactions étant plus profondes et naturelles que sur l’écran tactile d’un smartphone ou une tablette. C’est le cas des casques présents ici, que nous allons dorénavant détailler.

Apple Vision Pro : La bureautique immersive

Fraîchement annoncé par Apple lors de sa Keynote en Juin 2023, le Apple Vision Pro se destine comme une révolution de la bureautique moderne symbolisé par un nouveau terme : Le Spatial Computing. Comprenez ici que vous n’êtes plus limités à vos écrans d’ordinateur et télévision. Le casque permet d’en afficher une multitude virtuellement et en très haute définition devant vous.

Visuel du casque immersif Apple Vision Pro pour une utilisation bureautique en Réalité Mixte
Visuel du casque immersif Apple Vision Pro (source : Apple)

Ce casque est principalement destiné au travail de bureau et au divertissement. On y retrouve la suite d’applications Apple (Photos, Notes, FaceTime, …) mais aussi d’autres outils externes (Office, Teams, …). L’ensemble est synchronisé avec vos autres appareils. L’immersion se règle via une molette, permettant de passer de la Réalité Mixte à la Réalité Virtuelle en un instant. La caméra utilisée pour la Réalité Mixte est d’ailleurs introduite comme la première caméra 3D grand public par Apple. Cela permettra de filmer avec le casque pour visualiser ultérieurement vos souvenirs avec un effet de profondeur. Pour le divertissement, les films et événements sportifs visionnés avec le casque profite d’un effet 3D saisissant.

La prise en main est immédiate : Il suffit de regarder une icone ou un texte avec vos yeux, puis de pincer vos doigts pour le sélectionner comme un curseur de souris. La saisie de texte se fait directement par la voix, même si on imagine bien la possibilité d’y connecter un clavier Apple de type Magic Keyboard. La connexion à vos autres produits Apple est d’ailleurs bluffante : Il suffit de regarder votre Mac avec votre casque pour voir apparaître un bouton « Se connecter ».

En termes de spécificités, on retrouve un affichage 4K HDR pour chaque œil. Ces écrans promettent une qualité visuelle encore jamais atteinte sur un casque immersif. Le rendu sonore bénéficie également d’un traitement spatial avec le Raytracing Audio. Apple annonce que les sons sembleront provenir de notre environnement. Le casque peut en effet reconnaître les surfaces aux alentours pour y projeter virtuellement le son et les images.

On peut noter toutefois quelques réserves, notamment la connexion obligatoire à un boîtier d’alimentation MagSafe à garder en poche. Même si le poids du casque s’en retrouve allégé pour un confort maximal, cela limite son usage terrain et son autonomie (2h) dans certains secteurs comme l’industrie. Le casque sera disponible début 2024 au prix de 3500 $ aux Etats-Unis. Le prix et la localisation en France n’ont pas encore été communiqués à ce jour. Nous attendons d’en savoir plus via les différents tests, mais le résultat est d’ores et déjà prometteur.

Meta Quest 3 : La réalité immersive à portée de main

Successeur du Meta Quest 2 sorti en 2020 par Meta (anciennement Facebook et Oculus), le Meta Quest 3 représente l’option la plus économique à ce jour pour bénéficier d’expériences en Réalité Virtuelle et Réalité Mixte. Le casque est annoncé pour la fin d’année 2023 en France, aux alentours de 500 €. Voici un aperçu des premiers tests réalisés.

Visuel du casque immersif Meta Quest 3 pour une utilisation Réalité Virtuelle en jeu vidéo
Visuel du casque immersif Meta Quest 3 (source : Meta)

Ce casque est principalement destiné aux particuliers, les usages se portant vers le jeu vidéo et la simulation 3D. On retrouve un store d’applications intégré comprenant de nombreux jeux, mais aussi plusieurs expériences ludiques. L’usage peut donc facilement s’étendre au domaine éducatif. Le casque est autonome, mais peut également être connecté à un ordinateur par câble ou Wi-Fi comme un casque VR traditionnel. Ce fonctionnement est très utile pour le développement, mais aussi pour obtenir des expériences plus puissantes.

Côté spécificités, on peut noter plusieurs améliorations envers son prédécesseur le Meta Quest 2. L’affichage est dorénavant en 2K par œil, contrairement à du Full HD sur l’ancienne version. L’intégration d’une puce Qualcomm Snapdragon XR2 Gen 2 permet d’améliorer les graphismes et performances d’environ 30%. L’épaisseur du casque est également réduite de 40 % pour un usage plus confortable. Malgré ce confort, l’effet « Motion Sickness » reste présent chez une majorité d’utilisateurs lors des premiers usages. Il vous faudra habituer vos sens pour ne plus ressentir ce sentiment de perte d’équilibre et de nausée.

On notera toutefois une expérience « Réalité Mixte » qui peine à convaincre. La caméra du casque ne diffuse pas une image aussi nette que celle d’Apple, expliquée surement par son prix. L’expérience est donc possible, mais nous ne recommandons pas l’achat de ce casque pour cet usage uniquement. Les usages en Réalité Virtuelle sont beaucoup plus convaincants et donc à privilégier. Pour de la Réalité Mixte, le Meta Quest Pro sorti en 2022 est une meilleure alternative chez Meta. L’expérience Réalité Mixte la plus réussie à ce jour reste selon nous celle de Microsoft avec son casque HoloLens.

Microsoft HoloLens 2 : La réalité mixte industrielle

Sorti en 2020 par Microsoft, ce casque représente une alternative robuste aux deux casques fraichement annoncés. La marque de Redmond est en effet pionnière sur les usages de cette technologie depuis plusieurs années. Le casque est disponible sous plusieurs versions : Une version classique aux alentours de 3200 €, et une version aux normes industrielles pour un usage en zone réglementée et dangereuse aux alentours de 4500 €.

Visuel du casque immersif Microsoft HoloLens pour un usage industriel en Réalité Mixte
Visuel du casque Microsoft HoloLens 2 (source : Microsoft)

Ce casque est principalement destiné aux professionnels, notamment dans le secteur de l’industrie et des opérations terrains. Cela se retranscrit dans les multiples applications proposées par Microsoft et ses partenaires via le store intégré, pour différents usages métier. On retrouve de l’assistance à distance pour guider quelqu’un avec le casque sur le terrain. La projection de jumeaux numériques sous forme de maquette interactive 3D est également possible. Le cas d’usage le plus courant est celui du guidage terrain en autonomie. Le casque permet en effet d’afficher un module de formation ou de maintenance avec des instructions visuelles. Ces indications viennent guider pas à pas un opérateur dans ses tâches, c’est ce que propose la solution de formation dimeo.

Sa technologie de Réalité Mixte est unique : Le casque utilise des écrans transparents, comme des verres de lunettes, au contraire des autres casques qui utilisent une caméra pour nous retransmettre la réalité sur des écrans. L’affichage est donc plus naturel et n’obstrue pas le champ de vision, permettant une prise en main immédiate sans gêner les opérations terrains. Plusieurs interactions sont possibles : via nos mains avec une gestuelle naturelle, via notre voix avec des commandes vocales, et via notre regard avec de l’EyeTracking. Le confort est donc garanti pour l’utilisateur, qui peut visualiser et manipuler des éléments sur le terrain tout en gardant ses mains libres pour agir.

La reconnaissance spatiale du HoloLens est un grand atout. Elle permet au casque de positionner des éléments de manière fixe autour de soi et de s’en souvenir. Il est possible par exemple d’ajouter des flèches et instructions autour d’une machine réelle, pour guider un apprenant dans son usage. Cela permet d’afficher des informations au bon endroit et au bon moment. Ce travail est réalisé par les caméras de profondeur reconnaissant l’environnement en temps réel. Le casque ne nécessite donc pas de GPS ou de connexion internet pour fonctionner.

En termes de spécificités, ce casque est une nette évolution par rapport au HoloLens 1 sorti en 2017. On retrouve un affichage 2K pour chaque œil, bien que le champ de vision des éléments 3D soit légèrement réduit comparé aux deux autres casques. Les verres de lunettes du HoloLens donnent parfois l’impression de regarder dans une fenêtre si le casque n’est pas positionné exactement en face des yeux. Le casque peut d’ailleurs être utilisé avec des lunettes de vues. Un calibrage oculaire est intégré afin d’ajuster la netteté de l’affichage pour chacun.

Quelle est la suite de la Réalité Mixte chez Microsoft ? Les laboratoires de recherches de Microsoft travaillent à l’amélioration des technologies embarquées dans le HoloLens 2 pour améliorer son expérience. Microsoft a annoncé que le cycle de renouvellement de ces technologies est différent de celui d’autres technologies comme les smartphones, dont une nouvelle itération paraît tous les ans. Le HoloLens 2 est déjà une nette amélioration du Hololens 1 paru en 2017, considérée comme aboutie au vu des nombreux usages métier déjà en place. L’intérêt n’est donc pas de rendre obsolète une technologie déjà aboutie et utilisée avec un HoloLens 3 dès maintenant. Microsoft continue de mettre à jour son HoloLens 2, avec l’arrivée de Windows 11 dès l’été 2023.

Après comparaison, quel casque choisir ?

Comparaison des casques Apple Vision Pro, Meta Quest 3 et Microsoft HoloLens 2
Comparaison des 3 casques immersifs (source : Apple, Meta, Microsoft)

Vous l’aurez compris, chaque casque est différent dans son approche et propose des valeurs ajoutées par rapport aux autres. Le choix se portera sur l’usage principal recherché. On peut facilement catégoriser ces casques ainsi :

  • Apple Vision Pro : Usage bureautique et en divertissement
  • Meta Quest : Usage en simulation et jeux vidéo
  • Microsoft HoloLens : Usage terrains et métiers


Preuve en est l’axe choisi par chaque société dans leurs communications officielles
. Apple met en scène son casque chez les particuliers pour le télétravail ou le divertissement dans sa dernière Keynote. Meta présente régulièrement les nouveaux jeux video à venir sur leur casque dans leur événement dédié : Le Meta Connect. Microsoft multiplie les témoignages clients des entreprises utilisant les HoloLens pour un usage opérationnel sur le terrain. Chaque casque apporte une valeur ajoutée selon l’usage que vous en ferez. Cela n’empêche pas le HoloLens d’être utilisé chez soi, ou d’utiliser le Meta Quest pour des simulations métiers.

L’écosystème est également un facteur important. Si votre entreprise est déjà équipée des suites logicielles Microsoft (Office, Teams, …), vous obtiendrez une meilleure synergie avec le HoloLens. Au contraire, si vous ne possédez aucun autre produit de l’écosystème d’Apple (Mac, iPhone, iPad, …), certaines fonctionnalités du Apple Vision Pro ne seront pas accessibles.

Ces casques présentent néanmoins des similitudes : Chaque casque est autonome, ne nécessitant pas une connexion externe (réseau, ordinateur, téléphone) pour fonctionner. Comptez d’ailleurs entre 2 et 3 heures d’autonomie pour chaque casque, selon vos usages et les performances demandées. Une batterie externe peut être branchée pour augmenter ce nombre. Il faudra attendre les tests finaux des casques fraîchement annoncés pour en savoir plus.

D’autres alternatives pertinentes existent selon vos usages. On entend souvent parler du casque Pico ou encore du Magic Leap. Ces alternatives restent moins agressives que celles des 3 GAFAM, proposant généralement un service et des applications embarquées plus fournies. N’hésitez pas à faire appel à une équipe spécialisée pour vous conseiller sur ces choix. Notre équipe reste à votre disposition pour répondre à vos questions via ce simple formulaire.

Dimeo Recorder – Découvrez l’outil de captation du savoir

Digitalisez rapidement un savoir-faire sur le terrain, grâce à l’application mobile Dimeo Recorder. Elle permet à un expert d’enregistrer une procédure en décrivant étape par étape les manipulations à réaliser, à l’aide de commentaires audio, photo et vidéo. Ce contenu est ensuite converti automatiquement en module de formation, prêt à l’emploi pour former d’autres collaborateurs. Découvrez comment fonctionne cette nouvelle application.

Simplifier la transmission des connaissances

Le savoir-faire est la clé d’une entreprise. La transmission de ce savoir est donc cruciale pour faire monter en compétences les nouveaux collaborateurs d’une société, et ainsi faire perdurer son excellence opérationnelle. Pourtant, l’accès à ce savoir n’est pas toujours simple. Les connaissances sont parfois détenues par quelques personnes uniquement, ou stockées au format papier. Ces connaissances primordiales ne doivent pas se perdre, que ce soit par le départ d’une personne ou la perte de leur support physique. Il est important pour les entreprises de pouvoir capter, stocker et transférer efficacement ces savoirs.

La digitalisation des connaissances est de plus en plus privilégiée par les entreprises pour faire perdurer ces savoirs. On facilite ainsi leur gestion grâce aux outils numériques, tout en les rendant plus accessibles aux jeunes générations adeptes de ces technologies. Il reste cependant à trouver un outil simple à prendre en main pour que les experts puissent facilement digitaliser leurs connaissances, pour les rendre accessibles aux apprenants.

Pour répondre à cette demande, la société innoteo propose la solution Dimeo Recorder.

Dimeo Recorder : Comment ça marche ?

Dimeo Recorder est une application Android pouvant être installée sur vos tablettes et smartphones. Elle permet à un expert de digitaliser étape par étape un process qu’il connaît pour le transmettre. Au lancement de l’application, l’expert est invité à créer sa procédure en lui donnant un nom. Il pourra ensuite décrire les actions à réaliser dans cette procédure, en laissant des commentaires audio, photo et vidéo, pour expliquer clairement chaque étape. Une fois toutes les étapes enregistrées, il peut valider sa procédure pour la convertir automatiquement en module de formation.

Une fois converti, cet enregistrement devient un module dimeo. Il est donc éditable par l’entreprise dans l’application dimeo Editor sur ordinateur. Cela permet de modifier les informations ou d’enrichir son contenu si besoin. Un formateur peut par exemple partir de la base fournie par l’expert en reprenant ses instructions, pour les synthétiser et en faire un contenu pédagogique de formation. Les commentaires audio de l’expert sont transcrits en texte par une intelligence artificielle (IA) pour servir d’instructions sur chaque étape. Ces instructions textuelles sont ainsi facilement modifiables si votre procédure évolue dans le temps. Cela évite de refaire un enregistrement à chaque mise à jour. Les commentaires photo et vidéo de l’expert sont automatiquement ajoutés sur les étapes.

Les apprenants peuvent ensuite parcourir le module pour se former en autonomie. Ils disposent pour cela de l’application dimeo Player, disponible sur le casque Microsoft HoloLens et les appareils Android. Les apprenants visualisent ainsi les instructions, photos et vidéos de l’expert pour comprendre où et comment réaliser chaque tâche. Des indications visuelles en Réalité Augmentée peuvent également être ajoutées par un formateur. Ces indications rendent la formation encore plus interactive et pédagogique. L’accès au savoir est ainsi facilité par la technologie, servant d’intermédiaire entre un expert et un novice ne parlant pas toujours le même langage.

Dimeo Recorder est donc un outil pour les experts sur le terrain, détenant un savoir et souhaitant le transférer pour former d’autres collaborateurs. Dimeo Editor peut ensuite servir à un formateur pour ajuster le contenu du module. Ce module est ensuite mis à disposition des apprenants sur l’application Dimeo Player pour se former en autonomie. La suite logicielle dimeo permet ainsi à une entreprise d’être entièrement autonome dans la digitalisation et la transmission de ses savoir-faire, à l’aide d’outils intuitifs et simples à prendre en main.

Un outil pédagogique, simple à prendre en main

Dimeo Recorder aborde volontairement une interface très simple, pour être facilement utilisée par n’importe quel profil d’utilisateur. Des messages guident l’utilisateur dans son utilisation de A à Z pour créer une procédure et ses étapes. Un tutoriel vidéo est également disponible dans l’application au démarrage. Ces éléments permettent de mettre à disposition la solution rapidement. Les experts n’ont pas besoin de formation pour apprendre à l’utiliser, afin de capter le savoir au plus vite. L’accessibilité sur téléphone et tablette permet également d’utiliser l’application sur des outils déjà connus en entreprise.

Avec Dimeo Recorder, la digitalisation et la gestion des connaissances devient simple en entreprise. Il vous suffit de fournir l’application à vos experts, pour qu’ils enregistrent en autonomie leurs procédures. Les modules de formation qui en découlent sont directement accessibles par vos apprenants pour se former en totale autonomie. Contactez-nous pour essayer l’application, nous vous accompagnons dans sa découverte et sa mise en place.

La Réalité Mixte pour la formation industrielle, au salon Global Industrie 2023

La Réalité Mixte s’invite au salon Global Industrie pour la formation industrielle. L’événement rassemble les acteurs majeurs de l’industrie française et européenne autour de plusieurs secteurs, technologies et innovations. Exposant pour la première fois lors de cette 5ème édition à Lyon, la société innoteo a connu une forte affluence en présentant cette technologie encore peu présente les années passées. Retour en images sur l’expérience ayant conquis les visiteurs.

La Réalité Mixte : Une expérience démonstrative

Hébergé au sein du village Startup du CETIM à l’entrée du salon, le stand innoteo était l’un des premiers rendez-vous pour les visiteurs en quête d’innovation. Le stand proposait aux visiteurs d’essayer la technologie Réalité Mixte, grâce aux casques Microsoft HoloLens 2 à disposition. Cette technologie permet d’afficher des indications visuelles et interactives dans le champ de vision de son utilisateur. Cela permet par exemple de guider l’utilisateur sur une suite de tâches à réaliser.

Dans l’industrie, cette technologie est principalement utilisée pour la formation et la maintenance. Ces deux cas d’usage ont pu être illustrés et essayés par les visiteurs grâce à la solution dimeo : Outil permettant de créer et jouer facilement des modules d’apprentissage. Sur le stand, les participants pouvaient choisir parmi 3 expériences : Apprendre à réaliser la maintenance d’un panneau électrique, l’utilisation d’un variateur, ou la réparation d’un moteur de voiture. Grâce au casque, les instructions apparaissent sur la machine physique. Elles viennent guider le visiteur pour lui apprendre à réaliser chaque manipulation en autonomie. Ces expériences visuelles et attrayantes furent l’une des clés du succès du stand. Dimeo est devenu rapidement une véritable attraction à essayer sur le salon.

L’application dimeo Recorder était également la grande nouveauté. Cette dernière permet de digitaliser une procédure à partir de commentaires audio, photo et vidéo sur le terrain. Ces commentaires sont ensuite convertis automatiquement en un module de formation prêt à l’emploi. Cette nouvelle technologie à base d’intelligence artificielle a bluffé les visiteurs, qui ont pu décrire des actions diverses avec un smartphone mis à disposition. Leurs commentaires prenaient ensuite forme dans un module de formation structuré en seulement quelques minutes, de manière automatique. Le module était ensuite jouable directement sur le stand.

Plus de 100 visiteurs se sont prêtés au jeu, notamment des responsables et décideurs en quête de nouveaux moyens pour former et transmettre plus facilement les savoir-faire entre leurs collaborateurs. La prise en main de la technologie par les visiteurs fut immédiate, grâce à nos équipes dédiées à l’expérience. Plusieurs cas d’usage de maintenance ont également été évoqués, avec une remontée des actions directement via le casque au fur et à mesure des manipulations. Nos clients et partenaires locaux nous ont également rejoins pour partager leur expérience.

Visuel du stand et de l'équipe innoteo présents au salon
Illustration du stand et de l’équipe innoteo au salon Global Industrie 2023 (Source : Innoteo)

Innoteo, startup incontournable selon BFM Business

La chaîne BFM Business était présente au salon Global Industrie, proposant des émissions dédiées aux entreprises et innovations exposées. A cette occasion, notre dirigeant Philippe Boulanger fut l’invité de Sandra Gandoin sur le plateau de l’émission 90 Minutes Business. La société innoteo apparaît dans la catégorie « startup incontournable », représentant l’innovation de la Réalité Mixte pour la formation. Cette technologie permet aux entreprises de recruter de nouveaux talents plus facilement en les formant rapidement. Ce besoin de formation ne fait aucun doute pour Philippe Boulanger, montrant une innovation de plus en plus médiatisée. Retrouvez son intervention en images ci-dessous.

L’industrie s’équipe de la Réalité Mixte avant tout pour la formation. Cela permet de rassurer les apprenants en les guidant dans les tâches à réaliser sur le terrain avec des indications visuelles.

Philippe Boulanger, Dirigeant fondateur d’innoteo

Extrait de l’interview de Philippe Boulanger par Sandra Gandoin dans l’émission 90 Minutes Business (Source : BFM Business)

Global Industrie, un rendez-vous indispensable pour l’innovation

Le salon Global Industrie est un lieu de référence pour tout industriel. Son positionnement résolument moderne orienté à la fois vers l’industrie du futur et l’international explique son succès. L’évenement se déroule les années paires à Paris et impaires à Lyon. En quelques chiffres, le salon rassemble près de 2300 exposants et 35 000 visiteurs, aussi bien grands groupes que startups. L’objectif est sans appel : faire valoir l’excellence de notre industrie française. Nous retrouvons également des entités nationales comme le Cetim, la French Fab, et l’Alliance Industrie du Futur. Chacun dispose d’un pavillon startups permettant aux entreprises partenaires d’exposer leurs innovations et de participer à des animations.

Le salon est une véritable vitrine des technologies novatrices. Nous y retrouvons notamment des exosquelettes compensant les efforts des opérateurs, des simulateurs immergeant l’utilisateur dans des situations à haut risque pour s’entraîner, de nouvelles méthodes de production éco-responsables, mais aussi les fameux « cobots », les robots collaboratifs participant à la production industrielle. Les technologies immersives (VR/AR/MR) sont encore peu présentes, ce qui a permis à innoteo de se démarquer, avec une technologie intrigante dont les cas d’usages industriels sont de plus en plus reconnus. On parle souvent de « métavers industriel », un idéal dans lequel chaque technologie et chaque machine seraient interconnectées. Un moyen d’offrir des conditions de travail et de suivi optimales.

Quelle est la suite pour innoteo ?

La prochaine étape pour nos équipes est de continuer l’accompagnement des visiteurs, par de nouveaux échanges ou de nouvelles rencontres. L’objectif est généralement de faire une démonstration aux équipes qui n’étaient pas présentes lors du salon. Essayer ces technologies sur leur terrain permet aux entreprises de se projeter plus facilement. L’identification des cas d’usage donne souvent lieu à un PoC, venant adapter la technologie aux besoins métiers lors d’un premier test.

La présence d’innoteo en région Auvergne-Rhône Alpes s’agrandit. Début 2023, nous avons officialisé un partenariat avec Savoie-Transmissions, devenu distributeur officiel de dimeo. L’entreprise est désormais capable d’accompagner les clients dans leur essai et déploiement de dimeo sur toute la région ARA et la Suisse romane. Cette présence régionale facilite l’accès à ces technologies et solutions innovantes au sein de nouveaux bassins industriels.

L’équipe innoteo vous accueillera prochainement lors de nouveaux événements. Les projecteurs sont dorénavant tournés vers le concours TECH FOR FUTURE organisé par La Tribune, auquel notre équipe participe en finale dans la catégorie « Industrie du Futur ». Cet événement récompense les innovations françaises lors d’une grande cérémonie mettant à l’honneur les startups. Rendez-vous le 6 Avril pour connaître les résultats !

Découvrez les solutions présentées lors du salon​

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Qu’est-ce que la Réalité Mixte ? – Explications

La Réalité Mixte désigne la superposition d’éléments virtuels au monde réel à travers un casque ou des lunettes dédiées. Un utilisateur peut voir et manipuler ces éléments 3D comme s’il s’agissait d’éléments réels, directement dans son environnement avec ses mains, offrant un mix entre Réalité Augmentée et Réalité Virtuelle.

Cette technologie s’adresse aux professionnels, offrant la possibilité d’assister une personne dans les tâches qu’il réalise en lui affichant toute sorte d’informations et indications en temps réel. Comment fonctionne cette technologie et quels en sont les usages ? Nos équipes vous résument tout ce qu’il y a à savoir pour que la Réalité Mixte n’ait plus de secret pour vous.

La Réalité Mixte : Comment ça marche ?

Quand on parle de Réalité Mixte (Mixed Reality ou MR en anglais) on pense souvent aux lunettes HoloLens de Microsoft, actuel leader du marché. L’éditeur américain a démocratisé l’usage de la technologie en quelques années, notamment avec son HoloLens 2 commercialisé en 2020. Ce dispositif permet l’affichage et la manipulation d’informations et éléments 3D appelés Hologrammes. Ce mix entre réalité et virtuel passe par plusieurs capteurs et accessoires innovants intégrés directement aux lunettes :

  • Des verres transparents à travers lesquels l’utilisateur voit apparaître les hologrammes
  • Des caméras de profondeur pour reconnaître les objets et surfaces du monde réel
  • Des caméras de HandTracking pour reconnaître et suivre les mains de l’utilisateur
  • Des caméras de EyeTracking pour reconnaître et suivre les yeux de l’utilisateur
  • Un assistant vocal pour guider l’utilisateur avec des commandes vocales

Grâce au suivi des mains de l’utilisateur, il est possible de toucher, saisir et déplacer avec précision des hologrammes comme s’il s’agissait d’objets physiques. Ces hologrammes peuvent ensuite être fixés dans l’environnement réel, pour nous permettre de tourner autour ou donner une indication sur un objet réel précis. Ce positionnement s’effectue grâce à la reconnaissances des surfaces et des environnements, offrant une véritable cartographie spatiale des objets réels et de leurs homologues virtuels.

Homme portant un casque de Réalité Mixte, manipulant une maquette de chaise virtuelle avec ses mains
Illustration d’une personne manipulant un hologramme à l’aide du casque Microsoft HoloLens 2 (Source : Microsoft)

La plupart des lunettes de Réalité Mixte, ou lunettes MR, sont de véritables petits ordinateurs autonomes. Elles ne nécessitent aucune connexion à un autre appareil pour fonctionner. Elles disposent également d’un stockage interne, pour accueillir une multitude d’applications afin de répondre à divers besoins. On navigue dans les menus par nos gestes, notre voix ou notre regard, pour choisir une application et afficher son contenu, lui aussi manipulable et interactif.

D’autres appareils permettent cette superposition de contenu à l’aide de technologies différentes. Le terme « Réalité Mixte » est également utilisé par l’entreprise Meta (anciennement Oculus), désignant ici l’affichage du monde réel sur un écran à travers les caméras de leur casque de Réalité Virtuelle. On simule ici le rendu obtenu par des lunettes augmentées de manière indirecte. D’autres dispositifs bien différents optent pour un affichage avec un écran déporté sur un seul verre de lunette, telles que les RealWare, Vuzix ou Google Glass. L’écran et ses informations sont fixes sur ces appareils, ne disposant pas de caméras de profondeur pour ancrer les informations virtuelles dans l’environnement comme le ferait un casque de Réalité Mixte, offrant moins de possibilités.

Quels sont les cas d’usage de la Réalité Mixte ?

Illustrations des 4 cas d'usage majeurs de la Réalité Mixte : L'assistance, la Maintenance, la Projection et la Formation.
Illustration des cas d’usage principaux de la Réalité Mixte (Source : Microsoft & Innoteo)

La Réalité Mixte au service des professionnels est arrivée à maturité. Plusieurs secteurs comme l’industrie, le commerce de détail, le tourisme, la mode, le divertissement, l’automobile ou encore les services peuvent offrir à leurs collaborateurs et clients des expériences améliorées en utilisant ces nouvelles technologies. Les entreprises s’équipent généralement de ces dispositifs pour répondre à 5 cas d’usage majeurs :

La formation des collaborateurs

Un apprenant peut suivre un guide interactif dans ses lunettes, lui indiquant où et comment réaliser chaque action sur le terrain. Des indications visuelles se superposent alors à son environnement pour mettre en surbrillance les éléments à manipuler et les gestes à réaliser. Ces indications sont couplées à des instructions textuelles, vidéos et photos projetées dans les lunettes, étape par étape. L’apprentissage se fait en autonomie, au rythme de l’apprenant, par la pratique et de manière visuelle, 4 éléments qui permettent de mieux retenir les informations, deux fois plus qu’une formation classique. On peut par exemple citer l’entreprise industrielle Poclain Hydraulics, ayant formé plus de 100 personnes sur des procédures auparavant complexes et peu intuitives en seulement quelques mois.

La maintenance des machines

En affichant à un opérateur une checklist augmentée, ce dernier peut compléter son rapport sur le terrain avec ses lunettes, remontant automatiquement les données de maintenance en temps réel. Si un problème est constaté sur le terrain, le casque permet de remonter facilement des commentaires audio, photo et vidéo. Cela accélère la prise en compte des éventuelles pannes et limite les risques d’arrêt de production couteux. On peut par exemple citer l’entreprise industrielle Saint-Gobain, ayant diminué de 2 heures ses maintenances hebdomadaires tout en limitant les erreurs commises sur les opérations les plus complexes.

L’assistance à distance

En permettant à un opérateur de solliciter via le casque un expert à distance, il peut lui partager sa vision du terrain grâce à la caméra frontale pour se faire assister en temps réel. L’expert peut alors guider l’opérateur en lui donnant des indications visuelles, mais aussi en lui partageant son écran, pour lui fournir toute aide nécessaire à la réalisation de la tâche en cours. On peut par exemple citer l’entreprise agricole Agriteam, qui a facilité ses opérations terrains sur du matériel agricole. Leurs collaborateurs peuvent se faire accompagner par un expert distant pour résoudre des pannes, monter en compétences et éviter les allers-retours des effectifs.

La projection de maquettes en 3D

Vos maquettes sont affichées et manipulables avec le casque, à différentes échelles et sous différents angles. L’utilisation de la Réalité Mixte comme outil de visualisation 3D offre plusieurs libertés, par exemple en termes d’agencement et de conception : plusieurs personnes peuvent partager le même jumeau numérique avec un ou plusieurs casques et faire des commentaires et ajustements à la volée. On peut par exemple citer l’entreprise automobile Ford, ayant permis à ses salariés de remplacer la modélisation classique en argile. La projection de maquettes entières en trois dimensions est dorénavant privilégiée, facilement adaptable et modulable. Il devient ainsi très simple et peu coûteux de faire des essais de design et d’ingénierie.

Le guidage lors d’opérations de picking

Ayant connaissance de l’environnement dans lequel il se situe, le casque est capable d’apprendre où sont situés différents éléments au sein d’un espace. Cela permet par exemple de guider une personne jusqu’à l’endroit où se situe une action à effectuer ou un élément à récupérer. Le guidage peut prendre plusieurs formes : Un tracé de flèches au sol pour respecter les passages piétons en usine, une flèche indiquant la bonne direction, ou encore des pointillés à suivre du regard pour indiquer une position en hauteur. Une fois sur place, l’opérateur peut saisir une information, pour indiquer par exemple qu’un restockage est nécessaire.

Quels sont les avantages de la Réalité Mixte ?

Le principal avantage de cette technologie est sa prise en main immédiate. Par sa gestuelle naturelle passant directement par nos mains, la technologie est accessible à tout type de profils. Un tutoriel de 5 minutes embarqué dans les lunettes guide l’utilisateur sur les possibilités offertes. On permet ainsi à de nouvelles personnes d’être autonomes rapidement sur cette technologie, aux premiers abords futuriste.

Avoir un accès rapide et contextuel aux informations, en affichant la bonne indication au bon endroit et au bon moment sur le terrain. On améliore ainsi la productivité des collaborateurs, qui réalisent les opérations plus rapidement et en commettant moins d’erreurs. Les lunettes deviennent un outil indispensable dans lequel on peut retrouver à coup sûr l’information dont on a besoin.

Garder les mains libres tout en manipulant, avec un affichage des informations intégré à notre champ de vision. Les interactions peuvent également se faire par la voix ou au regard, sans solliciter nos mains. Il n’est plus nécéssaire d’avoir un téléphone en main pour prendre une photo, ou une procédure papier pour suivre des instructions.

Le casque HoloLens est adapté aux zones réglementées, sa version « Industrial Edition » dispose de la norme ISO 14644-1 Classe 5.0 pour être utilisé en zone blanche. Il inclut également la norme UL Classe I, Division 2 pour les environnements dangereux, avec un indice de protection contre la poussière IP50. Le port de certains EPI est également possible avec le casque, comme des lunettes ou casquettes de sécurité.

Quelle différence avec la Réalité Virtuelle ?

Réalité Mixte Versus Réalité Virtuelle
Réalité Mixte VS Réalité Virtuelle, ou MR vs VR

La différence entre la Réalité Mixte et la Réalité Virtuelle réside dans la capacité de son utilisateur à prendre en compte le monde réel. La Réalité Virtuelle (Virtual Reality ou VR en anglais) nous immerge dans une simulation, où nous interagissons via des manettes de manière totalement virtuelle. La Réalité Mixte utilise notre environnement réel en y superposant des informations interactives, manipulables directement via nos mains.

La première différence se fait sur les possibilités offertes. La Réalité Virtuelle permet de simuler une multitude de situations et comportements, qui ne sont pas forcément possibles dans la réalité. Ces simulations demandent un temps de conception non négligeable en amont, si on souhaite prendre en compte une multitude d’interactions. La Réalité Mixte favorise les interactions avec des objets réels et physiques. Ils ne sont donc pas à concevoir, on y superpose uniquement des informations simples et possiblement quelques objets virtuels manipulables avec nos mains. Les possibilités sont donc différentes et complémentaires, le choix de la technologie doit donc se faire sur l’expérience et les résultats visés.

Par exemple, si on doit s’entraîner à la maintenance d’une machine dangereuse, on privilégiera la Réalité Virtuelle qui ne présente aucun risque. En revanche, si la maintenance est nécessaire sur une vraie machine par un expert, la Réalité Mixte pourra le guider pour qu’il ne commette aucune faute, ayant toutes les informations à disposition dans ses lunettes en temps réel.

La prise en main d’un casque VR est également plus compliquée que des lunettes MR. Les manettes VR comprenant différents boutons doivent être maîtrisées par l’utilisateur pour comprendre comment interagir dans l’expérience, alors qu’en MR les interactions se font naturellement via nos mains. Certains utilisateurs rencontrent également des désorientations ou nausées lors de leurs premières utilisations de casque VR, connues sous le nom de « Motion Sickness ». Ce désagrément est dû à une désynchronisation entre les mouvements perçus par notre cerveau et ceux de l’expérience. Ce problème fini toutefois par partir après plusieurs utilisations en habituant notre corps, et n’est pas ressenti en Réalité Mixte. »

Quelle différence avec la Réalité Augmentée ?

Réalité Mixte Versus Réalité Augmentée
Réalité Mixte VS Réalité Augmentée, ou MR vs AR

La différence entre la Réalité Mixte et la Réalité Augmentée réside dans ses interactions et son support. Ces deux technologies partagent un point commun : Le fait de superposer des éléments virtuels au monde réel. La Réalité Augmentée (Augmented Reality ou AR en anglais) via l’écran de nos appareils mobiles, la Réalité Mixte l’ajoute directement à notre vision via un casque ou des lunettes.

Les interactions en Réalité Mixte sont plus profondes et naturelles en passant directement par notre vision et nos mains. La Réalité Augmentée étant limitée à l’écran tactile, on imagine facilement que des manipulations en profondeur tel que le placement d’un objet dans l’espace réel est bien moins simple sur un écran plat que directement via nos mains en faisant un glisser-déposer.

Le champ de vision offert par la Réalité Mixte est également plus immersif, ne nécessitant pas d’orienter notre appareil mobile dans la bonne direction pour voir un élément. La Réalité Mixte peut ainsi être vue comme une Réalité Augmentée améliorée, permettant des interactions plus profondes avec les éléments virtuels, comme s’il s’agissait d’objets physiques situés dans notre environnement.

Quel est le futur de la Réalité Mixte ?

L’adoption de ces technologies immersives en entreprise est en marche. Pensée initialement pour les particuliers, ce sont bien les professionnels qui trouvent en cette technologie de nombreux cas d’usage répondant à leurs besoins. Bien que Microsoft demeure leader du marché avec son HoloLens, d’autres alternatives voient le jour (Magic Leap, Meta, …) montrant une concurrence qui se mobilise sur ce marché porteur. Le casque HoloLens 2 reste le plus démocratisé à date, notamment pour son intégration de l’écosystème Microsoft, bien connu des entreprises, et ses nombreuses applications déjà existantes.

D’un point de vue technologique, le futur de la Réalité Mixte réside dans la miniaturisation de son dispositif et l’augmentation de sa précision. Ces appareils ressembleront plus à des lunettes qu’à des casques d’ici quelques années, permettant d’en simplifier l’usage et la portabilité. Les capteurs permettant de reconnaître l’environnement mais aussi nos mains pourront être plus précis, capables par exemple de reconnaître et corriger le geste d’un apprenant dans sa manipulation. Des algorithmes d’intelligence artificielle couplés aux capteurs permettront de faire un certain nombre de remontées de données automatiquement, en scannant par exemple l’environnement à la recherche d’éléments significatifs, tels qu’un défaut ou une faille à corriger sur un produit.

D’un point de vue métier, le futur de ces technologies réside dans une intégration toujours plus forte aux environnements de travail. Comme les smartphones ou certains équipements de sécurité, ces lunettes pourraient devenir le nouvel outil indispensable pour réaliser nos activités. Cela permettra entre autres d’afficher des informations en temps réel au sein de notre espace de travail, pour afficher l’état d’une machine ou d’un patient, et de suivre une procédure guidée en cas de tâche compliquée à réaliser.

On parle également de « Metavers » industriel, désignant l’ajout d’éléments augmentés au sein d’une usine pour en fluidifier les usages. Un opérateur pourra ainsi faire une ronde habituelle et observer d’un coup d’œil l’état de l’ensemble des machines en temps réel, et déclencher si besoin une procédure de maintenance assistée. La connexion IoT (Internet of Things) des machines et objets connectés avec les dispositifs de Réalité Mixte est une piste sérieuse pour renforcer leur intégration dans l’écosystème métier.

Comment se lancer dans la Réalité Mixte ?

La Réalité Mixte offre plusieurs possibilités. C’est en découvrant et en manipulant cette technologie que les cas d’usage émergent le plus souvent. Des partenaires tels que innoteo sont à votre disposition pour vous présenter les usages et les solutions existantes pour répondre à vos besoins. Vous pouvez contacter nos équipes pour obtenir une première démonstration. Nous vous assistons dans vos réflexions jusqu’au déploiement, en formant vos équipes pour que vous soyez entièrement autonomes sur ces nouveaux outils par la suite.

Pour bien débuter, nous vous conseillons de découvrir les témoignages et retours d’expérience d’entreprises déjà équipées. Cela vous permettra d’avoir un visuel concret du déploiement final de ces technologies. Vous découvrirez sur ce site des témoignages clients tels que Saint-Gobain, un grand groupe ayant des besoins de maintenance, ou encore Setforge, une PME souhaitant digitaliser ses procédures pour former plus efficacement ses collaborateurs.

Une autre possibilité est de découvrir directement les applications existantes. Vous trouverez ci-dessous les liens vers deux applications pour répondre à des besoins de formation, maintenance et assistance à distance. Elles sont proposées par innoteo & Microsoft sur le casque de Réalité Mixte HoloLens. Même si vous ne disposez pas de ce casque, ces applications sont de parfaites illustrations de l’usage métier et concret que ces technologies offrent aux professionnels.

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La Réalité Mixte dans l’Industrie : Quels sont les cas d’usage ?

Les cas d’usage de la Réalité Mixte dans l’industrie 4.0 sont principalement : la formation, la maintenance, l’assistance, la projection et le picking. Cette technologie permet d’afficher des indications visuelles et multimédias dans le champ de vision d’un opérateur, pour le guider dans ses activités, grâce notamment au casque HoloLens de Microsoft. Reconnue comme un moyen innovant d’améliorer la productivité des collaborateurs, découvrez les usages et succès de la Réalité Mixte dans le milieu industriel, à travers plusieurs exemples concrets.

La Réalité Mixte pour la Formation

Illustration du cas d'usage formation industrielle en Réalité Mixte : Un apprenant se fait guider dans la tâche à réaliser par des indications virtuelles superposées à la machine réelle

Avec la Réalité Mixte, il est possible de digitaliser une procédure en module de formation interactif. Un apprenant peut ensuite parcourir ce module en autonomie sur le terrain pour apprendre où et comment réaliser chaque action, étape par étape. Pour cela, il se fait guider par des indications visuelles, superposées à son environnement et ses machines, s’affichant au bon endroit au et bon moment. Tout ceci permet de donner du contexte à la formation, pour visualiser de manière concrète chaque étape à réaliser. Les résultats peuvent ensuite être synchronisés avec des systèmes LMS (Learning Management System) ou tout système RH.

Cela permet de former rapidement un apprenant de manière visuelle et pratique, deux notions qui favorisent la rétention du savoir. L’apprenant est acteur de sa formation et se sent investi, avec un guide interactif qui s’adapte à sa situation. L’apprenant voit en temps réel si son action est correcte ou non, avec des indications immédiates. Par exemple, un message s’affichant en rouge au-dessus sa main dès qu’il approche d’une zone de danger, permettant de sensibiliser aux dangers et d’éviter les erreurs. Apprendre en faisant permet également de s’entrainer à effectuer le bon geste dès la première fois, afin de ne pas être perturbé une fois sur le terrain.

Cet apprentissage 4.0 est proposé par la société innoteo avec sa solution dimeo. L’entreprise dispose ainsi d’un éditeur de module intuitif, dans lequel il suffit de décrire étape par étape les manipulations attendues sur le terrain, pour digitaliser une procédure en module de formation interactif. Chaque étape peut contenir du texte, des photos, une vidéo, un document PDF, et des objets 3D pouvant être placés sur le terrain sous la forme d’indications visuelles en hologramme. Le module est ensuite prêt à l’emploi, l’apprenant disposant des aides nécessaires pour comprendre chaque étape à réaliser, et dérouler sa formation en autonomie.

La Réalité Mixte pour la Maintenance

Illustration du cas d'usage de maintenance industrielle en Réalité Mixte : Un opérateur visualise l'action à réaliser à travers un texte et une vidéo projetée dans ses lunettes, et peut valider ou non l'action.

La Réalité Mixte permet également d’afficher des tâches de maintenance autonome sous la forme de checklist augmentée. L’opérateur peut ainsi consulter et remplir directement cette checklist sur le terrain. Pour cela, l’application en Réalité Mixte peut se connecter à vos systèmes, pour faire en sorte que telle action en Réalité Mixte confirme telle action dans votre GMAO par exemple, de manière automatique lorsque l’opérateur déroule la procédure. Les tâches réalisées sont ainsi directement remontées dans le système, sans avoir à les saisir sur papier ou ordinateur par la suite.

Cela limite les erreurs et oublis possibles, tout en rendant la tâche plus simple aux opérateurs, avec une remontée des informations se faisant au fil de l’eau. Le casque de Réalité Mixte de Microsoft (le HoloLens) peut comprendre une situation et en faire des conclusions automatiques grâce à ses nombreux capteurs : Optique, Profondeur et Reconnaissance des gestes. L’opérateur peut aussi remonter manuellement un commentaire audio, photo ou vidéo s’il détecte un comportement anormal des machines sur le terrain. Cela accélère la prise en compte des éventuelles pannes et limite les risques d’arrêt de production couteux.

La traçabilité de ces opérations est totale. Il est possible de savoir quelle personne a fait quelle maintenance, dans quelle condition, sur quelle machine et à quelle date, grâce aux informations contextuelles enregistrées automatiquement quand l’opérateur passe à la suite. Ces informations sont ensuite disponibles soit dans le stockage local du casque, soit dans le cloud de l’entreprise. Pour aller plus loin, il est facile d’imaginer des usages similaires en guidant un opérateur dans une maintenance prédictive, un audit de poste, un inventaire ou encore des rondes de contrôles qualité, remontés automatiquement dans vos systèmes d’informations.

La Réalité Mixte pour l’Assistance à distance

Illustration du cas d'usage d'assistance à distance en Réalité Mixte : Un opérateur sur le terrain appelle un expert à distance grâce au casque pour se faire guider dans ses tâches

La Réalité Mixte permet également à un opérateur de passer un appel directement depuis son casque. Il peut ainsi solliciter l’aide d’un expert à distance lorsqu’un problème survient sur le terrain. L’expert et l’opérateur partagent alors la même vision à travers la caméra de ses lunettes connectées. Pour aider l’opérateur, l’expert distant peut lui afficher des indications visuelles directement dans son champ de vision. Il peut également lui partager tout document dont l’opérateur aurait besoin. Ces éléments s’affichent devant l’opérateur, qui devient ainsi les yeux et les mains de l’expert, pour résoudre le problème rapidement.

Les avantages sont nombreux : Limiter les déplacements des experts, qui peuvent dorénavant intervenir à distance en quelques minutes pour résoudre les pannes immédiatement. Les arrêts de productions qui pouvaient prendre plusieurs jours, le temps que l’expert se déplace, sont ici réduits au temps d’un appel. Cela simplifie également les explications à fournir à l’expert, qui voit directement la situation. Il n’a pas besoin d’interpréter un simple appel audio ou un mail, limitant le contexte. Le casque embarque également un réducteur de bruits ambiants, qui permet de bien entendre l’opérateur même dans un environnement bruyant.

C’est ce que propose la solution Microsoft Dynamics 365 Remote Assist. L’application permet d’appeler vos contacts Teams depuis le casque HoloLens, afin de solliciter une expertise à distance. Que ce soit un appel direct, une réunion ou l’envoi d’un simple lien, l’expert peut vous rejoindre en quelques minutes, même s’il ne dispose pas de Microsoft Teams. Que ce soit un collègue ou un fournisseur, l’information est remontée et traitée rapidement, pour prendre les mesures nécessaires, par exemple la commande d’une nouvelle pièce ou une manipulation à réaliser immédiatement.

La Réalité Mixte pour l’Agencement et la Projection 3D

Illustration du cas d'usage d'agencement industriel en Réalité Mixte : Une personne parcours un catalogue d'objets 3D, et peut les afficher et les manipuler avec ses mains

La Réalité Mixte fonctionne par reconnaissance spatiale : Le casque Microsoft HoloLens reconnaît les surfaces qui vous entourent. Vous pouvez ainsi placer et ancrer des éléments virtuels dans votre environnement réel, afin de les visualiser sous plusieurs angles et à différentes échelles. Ces éléments peuvent être des jumeaux numériques, des maquettes 3D, les plans d’un bâtiment, ou tout objet exporté depuis vos logiciels CAO (Conception Assistée par Ordinateur) que vous pourrez ensuite manipuler et agencer librement. C’est ce qu’on appelle la Projection 3D, l’Agencement ou encore le Layout.

Il est par exemple possible de placer une machine ou construction virtuelle à l’endroit où elle devrait se situer avant sa commande réelle. Vous pouvez ensuite tourner autour pour la voir sous plusieurs angles, et aller jusqu’à simuler son comportement pour en permettre une visite virtuelle. Cet usage permet généralement de démontrer à un client tous les avantages de vos produits. Vous lui donnez une vision ancrée dans son propre environnement, lui permettant de se projeter plus facilement. La manipulation de ces éléments est naturelle en les saisissant directement avec vos mains, pour les déplacer et les ajuster.

En connectant plusieurs dispositifs de Réalité Mixte, Réalité Augmentée ou Réalité Virtuelle (casques ou appareils mobiles) vous pouvez inviter vos collaborateurs à visualiser et éditer ces éléments virtuels avec vous. Un collaborateur peut également voir ce que vous voyez et faire des commentaires à distance, en lui rediffusant le rendu à travers la caméra de votre appareil. On limite ainsi les frais en visualisant en amont ce que donnerait telle ou telle démarche. Cela permet de débuter sereinement les commandes et les travaux qui peuvent en découler.

La Réalité Mixte pour le Picking

Illustration du cas d'usage de picking industriel en Réalité Mixte : Une personne doit aller chercher une commande, et voit un tracé de flèches au sol pour le guider

Le casque HoloLens prend connaissance de l’environnement dans lequel il se situe. Il peut donc apprendre où sont situés différents éléments au sein de cet espace. Cela permet par exemple de guider une personne jusqu’à l’endroit où se situe une action à effectuer ou un élément à récupérer. Cette fonctionnalité est notamment utilisée dans les entrepôts en logistique pour la gestion de stock et la préparation de commandes. C’est ce qu’on appelle le Picking.

Pour paramétrer cela, il suffit de placer à l’endroit souhaité un repère en Réalité Mixte. Le casque retient ensuite l’endroit où il devra guider l’opérateur, en partant de sa position comme le ferait un GPS. On peut demander par exemple à un opérateur de saisir une référence ou de scanner un code barre. Le casque lui affichera alors les informations et le chemin pour aller récupérer ou placer l’objet souhaité. Le guidage peut prendre plusieurs formes : Un tracé de flèches au sol pour respecter les passages piétons en usine, une flèche indiquant la bonne direction, ou encore des pointillés à suivre du regard pour indiquer une position en hauteur.

Cette notion peut être couplée aux autres cas d’usage ci-dessus : Une formation ou une maintenance pouvant parfois nécessiter d’aller actionner ou récupérer un objet à un endroit en particulier. Le casque reconnaît son environnement de manière native. Il peut scanner un QR Code comme point de repère pour connaître sa position relative. Que ce soit dans un environnement connu ou un environnement standardisé, vos opérateurs sont guidés sur chaque action, pas à pas.

Quels sont les avantages de la technologie ?

Un grand avantage de la technologie Réalité Mixte est sa prise en main immédiate. Par sa gestuelle naturelle passant par les mains, cela ne demande que quelques minutes à une personne quelque soit son profil et son appétence pour comprendre comment s’utilise et se manipule la technologie. Un tutoriel embarqué permet d’apprendre les différents gestes en quelques minutes, pour se sentir à l’aise et autonome par la suite. Il est également possible de contrôler les interfaces par des commandes vocales, ou via le regard grâce à des capteurs d’EyeTracking intégrés aux lunettes HoloLens.

Le casque HoloLens est adapté aux zones réglementées. Sa version « Industrial Edition » dispose de la norme ISO 14644-1 Classe 5.0 pour être utilisé en zone blanche. Il dispose également de la norme UL Classe I, Division 2 pour les environnements dangereux, avec un indice de protection IP50 contre la poussière. Le port de certains EPI est également possible avec le casque, comme des lunettes ou casquettes de sécurité. Pour les autres EPI, certaines éditions du casque comme les Trimble XR10 les embarquent directement.

Le casque HoloLens est également autonome. Il ne nécessite pas de connexion, câble ou autre appareil pour fonctionner. Vous pouvez installer plusieurs applications sur un même casque pour des cas d’usage différents, paramétrer des comptes utilisateurs, et emporter le casque dans différents milieux pour y afficher vos procédures. Son intégration dans l’IT est relativement simple, étant considéré comme un appareil Windows 10. Cette intégration n’est même parfois pas nécessaire, vu que le casque peut être utilisé sans être connecté à internet, avec des applications fonctionnant en mode hors-ligne.

Quelles différences avec la Réalité Virtuelle et Réalité Augmentée ?

La Réalité Virtuelle (VR) immerge l’utilisateur dans un monde fictif créé par ordinateur. Cette immersion totale est notamment utile pour de la simulation ou du jeu-vidéo. Ces trois technologies sont complémentaires, chacune ayant ses avantages et cas d’usage. Pour créer une expérience en VR, il faut simuler tous les comportements attendus, ce qui peut représenter un travail conséquent. L’interaction se fait également via des manettes, demandant à l’utilisateur d’apprendre les commandes possibles.

La Réalité Augmentée (AR) superpose de l’information digitale à travers l’écran d’un smartphone ou d’une tablette. La visibilité et les interactions en AR sont donc limitées à l’écran tactile, qu’il faut garder avec soi et orienter pour voir les éléments. Son principal atout est son accessibilité, à travers des appareils connus du grand public. La Réalité Mixte quant à elle affiche les informations directement dans le champ de vision. Vous pouvez ainsi garder les mains libres et avoir des interactions plus naturelles et avec plus de profondeurs.

La Réalité Mixte (MR) se positionne comme un mix entre ces deux technologies. Il est possible d’afficher des éléments virtuels avec divers comportements pour illustrer une situation, ou simplement afficher des indications visuelles se superposant à des éléments réels existants. L’usage peut s’avérer plus rapide et contextuel. Les interactions en MR sont naturelles et intuitives, car se font directement via nos mains. Vous pouvez manipuler les éléments virtuels comme de vrais objets et boutons physiques, ne nécessitant donc pas d’apprendre à manier un écran tactile ou une manette pour faire ce qu’on souhaite avec un élément virtuel.

Exemples de cas concrets

De nombreuses entreprises s’équipent aujourd’hui de la technologie Réalité Mixte pour améliorer leur performance industrielle, à travers un ou plusieurs des cas d’usage cités ci-dessus. Découvrez deux cas concrets de déploiements de ces technologies, pour des besoins de maintenance et de formation industrielle :

Saint-Gobain déploie la Réalité Mixte pour la Maintenance Autonome

L’entreprise Saint-Gobain Glassolutions, spécialisée dans la fabrication et la transformation de produits verriers, s’est tournée vers la Réalité Mixte pour gagner en efficacité et en qualité, tout en réduisant les coûts de production. Le temps mis pour effectuer des opérations complexes a été réduit de moitié. Cela représente plusieurs milliers de m² de volumes découpés en plus, réduisant également les erreurs éventuelles sur les lignes. Découvrez leur témoignage vidéo ci-dessous.

Setforge déploie la solution dimeo pour la Formation industrielle

L’entreprise Setforge, spécialisée dans les pièces forgées de haute qualité, a choisi la solution dimeo pour digitaliser ses savoir-faire en modules de formation interactifs, à destination de ses opérateurs, stagiaires et intérimaires. La prise en main de l’outil et la technologie fut immédiate, les équipes se sentent confiantes dans leur transmission de savoir-faire à travers cet outil pour faire perdurer leur excellence opérationnelle. Découvrez leur témoignage écrit en cliquant ici.

Illustration d'une étape réalisé dans l'outil dimeo par Setforge, pour guider un apprenant sur l'usinage d'une pièce, avec des indications visuelles superposées à la machine.
Illustration d’une étape d’usinage de pièce sur l’une des machines de Setforge (Source : innoteo)

Vous souhaitez découvrir ces technologies ? Nos équipes sont à votre disposition pour vous présenter ces innovations et vous accompagner de la découverte à la mise en place. Contactez nous pour obtenir une démonstration des solutions existantes, et découvrir un exemple concret adapté à vos cas d’usage. Nous vous aidons à vous projeter sur l’apport de la Réalité Mixte dans vos activités.

dimeo : Nouveautés de la version 1.5

Disponibilité de dimeo sur les appareils Android

L’application dimeo Player permettant de jouer les modules conçus avec dimeo Editor et dimeo Recorder est désormais disponible sur les Tablettes & Smartphones sous système Android. Vos modules sont automatiquement adaptés, ils se joueront ainsi en Réalité Augmentée pour les appareils compatibles AR Core, ou permettront de parcourir les étapes et médias pour les appareils non compatibles AR Core.

Manipulation plus intuitive des hologrammes

Le placement des objets 3D sur le terrain à partir du casque Microsoft HoloLens a été simplifié par l’ajout d’une bulle de manipulation, entourant l’objet sélectionné, permettant de le placer plus rapidement et avec plus de précision. Des accès rapides aux rotations et tailles de l’objet sont disponibles, la manipulation avancée par axe reste disponible également pour des placements encore plus précis.

Refonte intuitive de l’interface dimeo Editor

L’interface de dimeo Editor fait peau neuve avec l’ajout de nombreux raccourcis et accès rapides aux différentes fonctionnalités. Certaines fonctions sont ainsi plus visibles et accessibles pour vous permettre de créer vos modules de formation encore plus rapidement. Les étapes affichent dorénavant plus d’informations sur la mindmap de l’éditeur, afin de représenter au mieux la vue globale du module.

Ajout des groupes utilisateurs

Vous pouvez dorénavant créer des groupes utilisateurs afin d’affecter vos modules plus rapidement à de multiples utilisateurs. Cela permet également de trier l’accès aux modules à vos différentes équipes, par exemple en ayant un groupe « Equipe qualité » et un autre « Equipe production ». L’affichage ne change pas du côté des utilisateurs, qui verront uniquement les modules qui leur sont affectés.

Ajout de nouveaux symboles dans la bibliothèque d’objets

La bibliothèque d’objets intégrés à dimeo s’agrandit ! Positionnez rapidement des flèches animées dans la direction souhaitée pour indiquer le sens d’un mouvement à réaliser. Des objets représentant divers EPI (équipements de sécurité) sont également disponibles, à placer à l’entrée de zones demandant les EPI requises. Vous pouvez toujours importer vos propres objets.

Gestion des statistiques améliorée

Créez rapidement des modèles de statistiques afin d’exporter les données de parcours de vos utilisateurs selon différents filtres (dates, utilisateurs, modules). Ces statistiques peuvent dorénavant être exportées automatiquement vers l’application Microsoft Power BI, améliorant le suivi des actions dimeo. L’export en fichier CSV reste disponible, afin d’être interprété dans vos systèmes d’informations.